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The US Open Sessions de James Murphy : premiers résultats mitigés

Ça peut sembler cousu de fil blanc mais il aura fallu que James Murphy s’associe à IBM pour éclairer le monde de la triste vérité : les grands matchs ne font (toujours) pas de beaux morceaux…

VillaSchweppes vous le racontait récemment au sein d’une petite histoire de la musique automatisée, James Murphy a récemment fait équipe avec IBM et l’U.S. Open pour créer un algorithme à partir des datas de rencontre de tennis et en générer un morceau unique. De l’expérience deux titres sont enfin extraits sans que l’on sache vraiment de quelle rencontre il s’agit ici.

Néanmoins les titres sont accompagnés sur Soundcloud d’un court descriptif qui, s’ils n’annoncent pas clairement l’affiche, raconte le drame du “Match 4” :

Quand un jeune joueur bat une tête de série comme ce 25 août dernier, ça tend à faire du bruit. Et dans le cas présent, le bruit est glorieux : une série de simples, presque douces notes devenant particulièrement intense au fur et à mesure du match. Les beats scintillent de manière erratique et invitent le titre à prendre un tournant inattendu. Ecoutez comment James dépeint l’insolente réussite d’un jeune joueur et le drame dans la chute d’un grand du circuit

Voici ce qu’il en est du “Match 104” :

Quand ce match a commencé, personne n’aurait pu prédire la victoire de l’un ou l’autre. Et comme le match qui l’a inspiré, le début du titre est très équilibré – intense mais parfaitement équitable, comme les joueurs – avec aucun instrument ne prenant vraiment les commandes. La musique maintient sa stabilité jusqu’à la moitié du titre, puis un instrument casse le rythme marquant le glissement d’un des deux joueurs, l’autre prenant les commandes du match. Le titre s’achève sur une note douce mais très aigue et haute marquant la sortie d’un des adversaires hors du court“.

Ce que tout ça ne dit pas, c’est que le résultat tend vers la chiptune, il n’y avait pas grand-chose à espérer d’autre provenant d’algorithmes, nous direz-vous et vous auriez raison. Si un ensemble symphonique avait voulu mettre en musique tout le drame d’une rencontre, l’ensemble s’avèrerait bien plus bouleversant l’expérience ne retenant ici que les highlights pour les traduire en fréquences. En gros une B.O fantasmée de Pong.

à noter qu’il y a environ 170 matches à écouter sur le compte Soundcloud d’IBM .