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Quel était le quartier le plus hype de cet été ?

L’été à Paris est une parenthèse un peu bizarre. Les rues sont vides, on lutte pour trouver une boulangerie ouverte, et notre routine est un peu bouleversée… Néanmoins on passe d’excellents moments aux adresses restées encore ouvertes. Et, vous, où avez vous trainé vos savates cet été ?

L’été à Paris est une parenthèse un peu bizarre. Les rues sont vides, on lutte pour trouver une boulangerie ouverte, et notre routine est un peu bouleversée… Néanmoins on passe d’excellents moments aux adresses restées encore ouvertes. Et, vous, où avez vous trainé vos savates cet été ? On vous donne notre sélection !

  • Pour l’ambiance : le 18ème

Avec l’ouverture du Blue, la présence de Chez Moune, du Carmen, mais aussi de bars comme le Lautrec ou le Mansart (on ne vous parle même pas des nouveaux bars/restaurants du type Le Dépanneur), le nord de Paris persiste et signe. On attend aussi avec impatience le prochain opening de la brasserie face au Louxor. Cet été, il est vrai que le 18ème arrondissement s’est imposé comme le compromis cool entre popu, pointu et arty. On valide (et on est très contents d’y habiter, à titre personnel)

Le plus : l’embarras du choix à Pigalle : du petit bar de quartier à la boite branchée, tout est possible.
Le moins : Passé une certaine heure, l’arrondissement continue de montrer son côté sombre…

  • Pour la vue : les Berges de Seine

Vous n’avez pas quitté Paris cet été ? Vous cherchiez néanmoins un spot pour vous sentir comme en vacances ? Rendez-vous donc dans le 7ème arrondissement, sur les Berges de Seine. Avec les terrasses d’En Attendant Rosa ou du Flow, on a pu boire un verre en essayant d’entendre le bruit des vagues (des péniches sur la Seine). On rajoute en plus la présence du Faust (dans lequel s’est organisé le dernier Brunch Bazar) pour mettre 5 étoiles à ce nouveau quartier.

Le plus : Le petit côté intemporel avec vue sur la Seine
Le moins : C’est nous ou c’est un petit peu excentré ?

  • Pour le porte-monnaie : Oberkampf

Vous êtes partis début juillet et il ne vous restait rien sur votre compte en banque. Séchez vos larmes. Rendez-vous donc à Oberkampf, paradis du jeune et de l’étudiant Erasmus. Des happy hours partout et pour n’importe quoi et surtout, la possibilité d’assister à de nombreux concerts à un prix modique ou même gratuits (que ce soit à l’International ou au 114).

Le plus : L’ambiance bon enfant : si vous ne vous rappelez plus l’effet que cela fait d’être jeune et insouciant, vous êtes au bon endroit !
Le moins : Passé un certain âge, Oberkampf peut ne plus vous faire rire…Plutôt vous fatiguer.

  • Pour la hype : Austerlitz

Qu’a fait le hipster tout l’été ? La queue dans la file du Nüba, comme tout le monde. Et oui, si on ne connaissait personne à l’entrée du nouveau club de la Clique, situé sur les toits de la Cité de la Mode et du Design, on pouvait toujours attendre. Ou se rendre au Wanderlust, tout aussi difficile d’accès. On vous avait dit que c’était compliqué, d’être un branché.

Le plus : Programmation pointue, et clientèle qui va avec : ils bossent dans la pub, dans la mode ou sont encore directeur artistique…Le paradis des jeunes gens modernes.
Le moins : L’entrée. C’est plus facile de rentrer à la Banque de France que dans l’un des deux clubs de la Cité de la Mode et du Design…

  • Pour la musique : le 19ème arrondissement

Le quartier de la Villette est doué pour ce qui concerne nos petites oreilles. En mai, ils annoncaient la couleur avec le festival de la Villette Sonique. Et cela a continué tout l’été. La plage de la Glaz’art, mais aussi la Villette Enchantée, et l’Espace B (même si l’adresse était fermée en août) nous a fait danser sur tous les genres (et surtout les meilleurs). Ca continue en septembre : le festival Jazz à la Villette investit la Grande Halle, la Cité de la Musique et le Cabaret Sauvage pour nous en mettre plein les oreilles.

Le plus : une programmation éclectique, et le choix d’artistes aussi cools qu’émergents. On en découvre toujours de nouveaux dont on ne se lassera pas…
Le moins : Plutôt mal desservi par les transports en commun, on se retrouve souvent à marcher jusqu’à Stalingrad au bord du Canal de l’Ourcq, qui peut être, passé une certaine heure, aussi silencieux que malaisant…