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Les barmen parisiens à suivre : Tiphaine Grimbert du Fourbi

“La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas”* c’est la citation qu’aime rappeler Tiphaine Grimbert pour décrire sa passion. Le jeune homme joue du shaker depuis 10 ans déjà. Avec Adrien et Anthony Maselli, il a ouvert Le Fourbi , un bar à cocktails et à vins italiens dans le 7ème.

“La nuit est la preuve que le jour ne suffit pas”* c’est la citation qu’aime rappeler Tiphaine Grimbert pour décrire sa passion. Le jeune homme joue du shaker depuis 10 ans déjà. Avec Adrien et Anthony Maselli, il a ouvert Le Fourbi , un bar à cocktails et à vins italiens dans le 7ème.

La Villa Schweppes : Quel est ton parcours ?

Tiphaine Grimbert : J’exerce le métier de barman depuis 10 ans. J’ai commencé par faire l’école hotelière pendant 2 ans, puis j’ai fait deux années supplémentaires avec mention complémentaire “bar”. Ensuite, j’ai fait beaucoup d’ouvertures de bars : Le Barrio Latino où j’étais apprenti, le Queeny (ancien Titty Twister), L’Arc, Le Montana, Andy Walhoo. J’ai rencontré Adrien et Anthony Maselli (les patrons du Fourbi) au Montana, ils étaient clients. On avait le même réseau, les mêmes amis, donc on a décidé de s’associer.

Pourquoi aimes-tu travailler la nuit ?

TG : J’adore la nuit, mais elle m’a un peu achevé, j’ai presque 30 ans (rires) ! Plus tard, j’aimerais beaucoup ouvrir mon propre restaurant ou un hôtel. Mais j’aimerais continuer à travailler avec la même équipe.

Comment as-tu travaillé la carte ?

TG : On s’est posés 2 heures avec les jumeaux et on a réfléchi. On voulait travailler des produits italiens naturels, d’excellente qualité. On a aussi regardé ce qui se faisait ailleurs, ce qui plaisait aux gens. Pour le reste ça s’est fait au feeling !

Quel cocktail conseillerais-tu de boire à quelqu’un qui viendrait pour la première fois au Fourbi ?

TG : Un Fourbi Martini (vodka, purée de fruit de la passion, liqueur de vanille, sour) ou un Rosemarinus (Cointreau, liqueur de romarin, citron, miel, jus de poire).

As-tu remarqué des tendances dans le monde de la mixologie ?

TG : Oui, depuis quelques années on remarque la tendance des légumes dans les cocktails. On utilise beaucoup le concombre par exemple. Mais aussi de nouveaux produits (macérations, bitters, confitures…). Les barmen laissent aussi peut-être plus libre cours à leur imagination.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait devenir barman ?

TG : Ne pas boire (rires). Ca permet de garder le contrôle ! Et tout simplement être créatif, de prendre du plaisir, et d’être ouvert. Finalement, les gens viennent surtout dans les bars pour passer un bon moment et parce que le barman est sympa. Si les cocktails sont excellents c’est un plus, mais ce n’est pas essentiel.

LE FOURBI Wines & Cocktails Bar
25 Bis, Rue Duvivier 75007 Paris
01.45.50.11.03
[email protected]
* Citation d’Elizabeth Quin