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Verveine, la tisane congelée qui a électrisé les Transmusicales

La suisse Verveine a fait parler d’elle aux Transmusicales de Rennes. L’occasion de revenir sur son très bon album Peaks, entre nightmare pop et synth wave arty.

C’est sans aucun doute l’une des grandes révélations des Transmusicales. Depuis son set à l’Ubu, l’artiste suisse Verveine ne cesse de défrayer la chronique. Il faut dire que sa musique est dans l’air du temps : à la fois réaliste face à apocalypse de la witch house, judicieuse dans ses références pré-techno et agile avec ses machines, Joëlle Nicolas exerce dans la ligne sonore de labels qui comptent, à l’image de Stellar Kinematics (Opale, Hante., Plurabelle) dans lequel elle brillerait de mille feux.

On a donc décidé de nous plonger dans son disque Peaks, qui recèle de ce même genre de petites merveilles dark. Contre toute attente, c’est en effet cette helvète qui prend la succession de Dead dans le rôle du corbeau officiel du festival. Car, à l’écoute des 7 titres de son LP, on ne peut s’empêcher de plonger dans les eaux sombres et baroques qu’elle propose, entre synthétiseurs sévères et pianos grandiloquents.

Surtout, tout est tenu par une voix claire, qui s’assume et qui file droit au coeur ce qui, dans ces registres eyeliners est suffisamment rare pour être souligné. D’autant que la femme derrière le micro assure sa partie vocale avec autant d’aisance, sinon plus encore, que son office aux machines.

On vous invite donc à prendre le temps d’explorer ces quelques morceaux et de regarder la captation de sa performance par la Sourdoreille.