Street Gnar est le projet de Case Mahan, qui s’accompagne sur scène de “n’importe qui”. Signé sur le label français “Ateliers Ciseaux”, l’américain, comme l’ont fait avant lui Only Real ou Mac Demarco, nous donne envie d’avoir encore 16 ans, les cheveux gras et une planche à roulettes. Pourquoi ?
Street Gnar est le projet de Case Mahan, qui s’accompagne sur scène de “n’importe qui”. Signé sur le label français “Ateliers Ciseaux”, l’américain, comme l’ont fait avant lui Only Real ou Mac Demarco, nous donne envie d’avoir encore 16 ans, les cheveux gras et une planche à roulettes. Pourquoi ?
Ils sont forts, tous ces petits prodiges de la musique. On les imagine dans leur premier studio ou dans la chambre du pavillon de Papa et de Maman, bidouillant des machines chopées sur un site de revente en ligne avec leur première guitare électrique, achetée avec les économies de leur premier boulot d’été.
Street Gnar sent cette nouvelle folk au parfum DIY. Il possède ce petit truc très désaltérant, du même acabit que ce qui nous faisait rester sur les bancs du skatepark à 15 ans pour voir tous les boys à casquettes du lycée se casser à moitié la figure sur les rampes.
Du Kentucky, il réalise des pop songs psychées, brouillonnes, sucrées, parfaites pour prolonger encore la canicule estivale. Dessus, il pose sa voix sur le fil, un peu nasillarde, donnant l’impression à l’écoute qu’on est demi-comateux, sortant d’un doux rêve. Après deux LP sortis en format cassette (on vous avait dit que c’était l’avenir ), il sortira le premier octobre un EP en vinyle sur le label français Ateliers Ciseaux. Si il en fallait plus pour vous convaincre…