Il était sur toutes les lèvres au Pitchfork Music Festival , notamment sur celles du groupe DIIV . Il s’occupera aussi de la première partie de Phoenix outre-atlantique en mars et avril : mais qui est Mac Demarco ?Dans le domaine de la musique, on a souvent l’impression que naît un nouveau génie tous les deux jours, et
Il était sur toutes les lèvres au Pitchfork Music Festival , notamment sur celles du groupe DIIV . Il s’occupera aussi de la première partie de Phoenix outre-atlantique en mars et avril : mais qui est Mac Demarco ?
Dans le domaine de la musique, on a souvent l’impression que naît un nouveau génie tous les deux jours, et qu’il est aussi vite encensé qu’oublié. Une pratique qu’il faut avouer bien lassante. Pourtant, si il y en a un qu’il ne faudra pas laisser filer en ce début d’année 2013, c’est bien Mac Demarco.
Jeune canadien aux dents du bonheur de 22 ans, il a sorti en 2012, après son “Rock and Roll Nightclub”, “2”, un album où il s’amuse à cultiver le mélange des genres. Le jeune homme possède une esthétique visuelle presque glamrock, et aime poser à moitié nu sur Twitter (il n’est pas le seul hein, pensez Rihanna ). Dans ses clips, il prône un second degré complètement décalé et je-m’en-foutiste assez hilarant. Ne parlons pas de ses concerts, qui se présentent à chaque fois comme un espace de tous les possibles.
Pourtant, en contraste, Mac Demarco produit d’après lui du “Jizz Jazz”. On y voit plutôt une folk presque 70’s, qui utilise les nouvelles technologies pour donner encore plus de volume à des mélodies entêtantes, qu’il porte avec une voix proche de celle de Bob Dylan. Son son se veut un peu rock, assez hypnotique, mais toujours complètement indéfinissable. C’est une musique assez branque mais très sincère, qui ravit chaque personne qui a la chance de l’écouter. Preuve en est : on passe pour la 17ème fois consécutive le morceau “Cooking up something Good” pendant qu’on est en train de vous écrire.
Et si vous souhaitez le voir en live, il sera au Primavera Festival à Barcelone ou, plus près, au Printemps de Bourges. On sera devant la scène en hochant la tête, le sourire aux lèvres (mais sans les dents du bonheur).
Marine Normand