En parcourant La Grande Halle de la Villette pendant ces trois jours du festival Pitchfork, nous avons croisé beaucoup de têtes et beaucoup d’entre elles étaient… rousses ! Nous, journaliste et photographe aux cheveux couleur feu, avons tenu à leur rendre hommage.
Même si nous (la journaliste que je suis et mon photographe Cédric) sommes roux, nous savions en partant à la traque des “Redheads” du Pitchfork, que la tâche allait être ardue. En effet, il est toujours compliqué d’aborder une fille ou un garçon et de lui demander de poser sous prétexte qu’il ou elle est roux. Pourquoi c’est touchy ? Parce que cela ravive forcément des (mauvais) souvenirs de cours de récré, quand la brute idiote de la classe vous lançait : “Tu pues et t’es moche le roux” (grosse répartie de la brute, vous constaterez).
Heureusement, depuis quelques années, la donne a changé : exit Rick Astley, Mylène Farmer et Geri des Spice Girls, place à Lily Cole, January Jones (de la série Mad Men) ou Florence Welch de Florence and The Machine.
Et certes, on nous jette encore des pierres dans certains pays, mais il n’empêche, ça n’a jamais été aussi classe d’être roux aujourd’hui. La preuve ? La plupart des rouquins que nous avons shootés nous ont avoué que ce n’était pas vraiment leur couleur naturelle mais bien un vrai statement capillaire. Red is cool.
