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La Blue Origin à l’Orfèvrerie de Saint-Denis

Samedi 23 novembre La Douce Productions nous organisait dans une ancienne usine de Saint-Denis la seconde édition de sa désormais soirée culte La Blue. Une Free party très carrée.

Ça chauffait pas mal sur la page Facebook de l’évènement ce samedi 23 novembre après-midi. La raison ? La soirée “La Blue Origin” qui avait lieu ce soir était sold out mais des petits malins revendaient des places aux enchères. “Cent euros la place : vous êtes sérieux ?” Ça faisait effectivement cher la soirée du week-end, d’autant plus que la plupart comptaient aussi aller à La Concrete le lendemain pour écouter Laurent Garnier.

C’est donc avec une certaine appréhension qu’on s’est rendus à cette Blue le soir-même. Le charme était-il rompu ? Difficile à constater à 23h, l’Orfèvrerie de Saint-Denis est encore un peu vide. Même si les festivités ont commencé dès 20h, ce n’est pas très étonnant : la clientèle électro sort tardivement (ou matinalement, au choix). On en profite donc pour aller rencontrer Thomas et Nathan de La Douce Productions, l’association à l’origine de cette fête. “C’est notre deuxième soirée depuis juin”. Les garçons ne chôment pas…

Pour cette seconde édition, les deux entrepreneurs ont invité pas mal de leurs amis dont Jérémie Feinblatt et Valentin Joliff des Die Nacht. “Ça va tout se passe bien ?”, s’inquiètent les hôtes. L’accueil est assez royal.

Thomas Muller : “Je vais essayer de faire de mon mieux. Il y a 2000 personnes devant moi”

1h20. Axel, un habitué de ce genre de soirées : “On a attendu 30 minutes à l’entrée pour se faire fouiller”. Mauvaise organisation ? Pas vraiment : il y a un vigile à chaque point stratégique et suffisamment de monde pour nous servir au bar. C’est juste que la salle est désormais blindée.

2h21. Le DJ Thomas Muller joue dans 10 minutes. Il nous confie : “Je vais essayer de faire de mon mieux. Il y a 2000 personnes devant moi. Ça ne va pas être facile parce que les gens présents ne sont pas forcément des connaisseurs de musique. Du coup, jouer pointu ne serait pas forcément une bonne idée…” La clientèle est effectivement différente de celle des soirées Die Nacht ou des Dimuschi : plus jeune et… plus folle ? Il est trois heures et une jeune fille vient s’agripper de toutes ses forces à notre photographe. On décide de filer avant qu’elle ne lui déchire sa chemise.

Le plus de la soirée : Le cadre de l’entreprise Christofle : 1300m² à quelques minutes de Paris.

Le moins : Dès 1h du matin impossible de trouver de la place pour son manteau au vestiaire.

La rencontre de la soirée : Thomas Muller : “Un track qui fonctionne à tous les coups ? “Mono on Mono” de John Tejada.

La phrase de la soirée : Axel, à propos de son attente à l’entrée : “On était 20, 30, 50 puis au moins 100 personnes. J’ai même entendu quelqu’un dire qu’on était 600 mais je pense qu’il était juste complètement ivre.”