Et de douze ! Après onze années de grosses fêtes électro, Calvi calme le jeu… en apparence ! Retour sur cette première journée rythmée par les jolis lives de Jeremy Sole, Christophe, Frànçois & The Atlas Mountains et Rocky.
Certains disent que Calvi On The Rocks pourrait bien être en fin de vie. Difficile à croire lorsque l’on voit le monde qui a décidé de poser sa serviette dès midi sur la plage Mar A Beach en ce premier jour de festival ! Cette année encore, la fête aura lieu du début d’après-midi au petit matin sans interruption. La seule différence : stop à la grosse électro dès 14h, place au sonorités groove, punk, swing, pop, tropicales pour mieux s’échauffer pour les nuits calvaises. Et qui de mieux que l’Américain Jeremy Sole pour ça ? Personne, assurément ! La preuve : les sons tropicools du DJ américain mettent tout le monde d’accord (et le producteur Gilles Peterson en premier !) et à 17h, tous les festivaliers sans exception dansent, qu’ils soient à table, sur leur serviette ou dans l’eau !18h. Nous avons rendez-vous avec François, le leader de Frànçois & The Atlas Mountains sur la terrasse de l’Hôtel Christophe Colomb. À l’heure de l’apéro c’est le hot spot du tout Calvi, là où tous les artistes se retrouvent pour boire du rosé et jouer à la pétanque. C’est à ce moment là qu’arrive le chanteur Christophe . “Il aimerait bien manger du homard”, se murmure du côté de l’organisation (il se contentera finalement d’une tomates-mozza dans sa loge un quart d’heure avant son live).
Christophe et son piano émeuvent et Rocky déchaîne la foule
On retrouve justement ce dernier quelques heures plus tard, au Théâtre de Verdure. C’est lui qui a la lourde tâche d’ouvrir le festival. “Les mots bleus” dans l’incroyable baie de Calvi embrumée, c’est magique ! À tel point qu’à la fin du live de l’artiste, quelques fans fredonneront dans la fosse : “Et j’ai crié, crié : “Christophe !”, pour qu’il revienne”. (ndlr, une certaine interprétation du titre “Aline”). Raté, Christophe finira sa soirée au bar à l’entrée du Théâtre… Pas grave, c’est Frànçois & The Atlas qui reprennent les choses en main. Le leader du groupe, François Marry nous avait décrit leur nouveau live comme étant “sombre”. On trouve personnellement leur performance loin d’être sinistre. La bande des cinq garçons commence même carrément à tous nous donner envie de danser et ce n’est pas Rocky qui, à minuit et demi, calmera le jeu, bien au contraire ! À peine la chanteuse du groupe Inès (super bien sapée comme à son habitude) montée sur scène, elle embarque tous les derniers festivaliers au bar sur la piste.
Il est désormais 1h30 du matin. On décide de rentrer se reposer (le crédo de cette année c’est d’y aller crescendo). Sur le chemin du retour on fait le point : Bon et alors finalement Calvi tire à sa fin ? La DJette Inès Mélia a peut être eu la bonne réponse à cette question : “Oui, on sent que cette année c’est différent, non pas parce qu’il y a moins de monde, mais parce qu’il y a moins de Parisiens et plus de locaux”. Ouf, Calvi c’est pas fini, Calvi retourne juste (légitimement) un peu plus à ses Corses.
Le plus du jour : Le DJ set électro cumbia super efficace de Jeremy Sole sur la plage Mar A Beach. “Quelle super journée, c’était un plaisir de venir jouer” a-t-il déclaré à la fin de son set. Et sympa Jeremy avec ça !
Le moins : Un garçon juste après avoir passé le contrôle de sécurité du Théâtre de Verdure : “L’agent m’a touché au niveau de l’entrejambe”. On suppose que ça doit être un peu déplaisant…
La rencontre du jour : Jeremy, l’ingénieur son de tous les afters du festival : “À mon avis, ça va être la guerre à l’Eden mercredi soir”. Pour info, le soir où doivent mixer Workerz et Yuksek…
La phrase du jour : Joan du blog From Paris : “En ce qui me concerne c’est pas “Calvi On The Rocks” mais “Calvitie On The Rocks”. Oui, Joan à le cuir chevelu quelque peu dégarni…
Suivez Calvi On The Rocks en live sur l’Instagram de la Villa Schweppes !
