Skip to content

CätCät sort ses griffes en avant-première à La Villa Schweppes !

On connaissait Cédric Couvez comme journaliste et comme DJ. Le monsieur revient avec un nouveau projet musical qui nous donne envie de ronronner : CätCät.

Bonjour Cédric ! Présente nous ton nouveau projet CätCät.

Cédric Couvez : Et bien CätCät en fait c’est un rêve de gosse. Quand j’étais tout petit, je n’avais pas de salle de jeux mais un petit home studio que mon père m’avait fabriqué et où je jouais de la guitare avec lui.

Après le projet est venu avec le temps, qui a mûri, parce que quand tu fais de la musique, le regard extérieur est compliqué. CätCät c’est un coup de pied au cul. Je me suis dit : “C’est bon j’ai fait mes preuves en tant que DJ Cédric Couvez, maintenant j’ai envie de passer un step au dessus et de produire”. Tout ça s’est passé en octobre dernier. En janvier j’ai alors passé un mois et demi à composer. J’ai tout fait tout seul et notamment trouver une chanteuse.

Tu nous en dis plus sur elle ?

Elle s’appelle Marie et vient du folk.

Et la suite ?

J’ai fait écouter mes prods à Edouard Rostand que je connais depuis douze ans maintenant qui a tout de suite dit : “C’est mortel, je veux être le manager”. C’est la première fois que c’était lui qui me draguait et non l’inverse. Après, Edouard l’a fait écouter un peu autour de lui et ça a plutôt bien marché… Yuksek adore…

CätCät sort un premier EP le 23 juin qui s’appelle “Kisses”. C’est un premier single avec trois remixes dont un de Synapson et de Villanova.

Ton live set dans quinze minutes. Tu nous en dis un peu plus sur ce à quoi on peut s’attendre ?

Alors on a réservé quelques surprises pour faire une vraie release… À 3h du matin, un soir, j’ai eu cette idée un peu débile d’acheter cent masques de chat, histoire de faire écho à la pochette de l’EP qui est comme ça. (ndlr, Cédric sort son portable et nous montre une photo avec de jolie filles en maillots de bain et des masques de chat). Des belles chattes avec, dans le ciel, un “chat comète”, un peu mon emblème.

Un chat gourou ?

Ouais et il va détruire tout le monde malheureusement. Mais bon il y a une touche d’espoir car comme tu peux constater il y a à côté de lui un avion qui s’en va… Les filles vont mourir mais lui il est là.

L’univers du chat c’est un truc qui te parle ?

Oui à fond ! J’avais un chat quand j’étais gamin (ndlr, Momo) qui est mort quand j’avais 18 ans et là j’en ai un nouveau depuis six ou sept ans : Rocco. Voilà, j’aime les chats, c’est con mais c’est comme ça ! Le chat c’est un peu comme la meut idéale.

C’est à dire ?

Et bien quand il veut te faire des câlins, il vient près de toi et quand il ne veut plus il vit sa vie, contrairement aux chiens qui sont collants.

Je vois… Revenons à Cannes : Tu es un habitué de la Croisette n’est-ce-pas ?

Oui, c’est mon onzième festival d’affilé !

Tu as donc forcément un bon souvenir à nous raconter…?!

J’en ai plein ! Le problème c’est justement qu’il y en a tellement que je ne saurais pas lequel choisir ! Ce qui est bien à Cannes c’est que pendant dix jours, tu débranches ton cerveau et deviens complètement débile. On ne dit que : “Alors tu as fait quoi hier ? Tu vas où après ?”. C’est un truc d’idiots ! C’est comme quand tu vas voir un match de foot : tu deviens débile pendant 1h30. À Cannes c’est pareil, tu deviens débile pendant dix jours. Je n’ai malheureusement jamais eu la chance d’aller voir des films mais bon, je me rattrape après…

Allez un souvenir de l’année dernière, par exemple…

Et bien l’an dernier je dois dire que j’ai d’assez bons souvenirs de Pool Party avec Naughty J à La Villa Schweppes. On faisait péter la plage ! À 19h c’était déjà la folié, comme si les gens avaient déjà vécu une nuit. C’est ce que j’aime à Cannes : on peut faire un peu n’importe quoi à n’importe quelle heure, toujours avec ce mode débile.

Et sinon quel est le dernier film que tu as vu et qui t’a marqué ?

C’est “Zulu” du Français Jérôme Salle avec Forest Whitaker. Pour moi ce film est une bête à Oscars, un thriller complètement dingue !

Qui tu aimerais rencontrer sur la Croisette et qu’est ce que tu lui dirais ?

Mon rêve, ça serait de rencontrer les Red Hot (ndlr, Chili Peppers). J’adorerais rencontrer Kiedis, Flea… Et pas du tout dans un mode boulot mais juste fortuitement, dans un ascenseur sur le paquebot, par exemple.

Et tu leur dirais quoi ?

Je ne sais pas trop… Je leur ferais une blague et jouerais à “chat bite.”

Ah ouais, quand même…

Et oui ! (rire)

Tu es plutôt rock donc, en fait ?

Oui mon père écoutait du rock mais ensuite j’ai fait ma crise d’ado et me suis mis à écouter du rap américain, NTM et puis vers 18 ans, assez tard, j’ai découvert l’électro. CätCät est un mélange de tout ça justement, je pense !

Ça serait quoi ta soirée idéale ?

C’est simple, tout ce qu’on vit en ce moment ! On est quand même sur un super paquebot avec que des gens cools, on boit de bons cocktails…

Tes cinq chansons pour monter en pression ?

“Fade out Lines” de The Avener

“Kisses” de CätCät

“A Hold on Love” d’Erol Alkan

“Let the Beat Control your Body” de Brodinski.

“Can’t Stop” des Red Hot Chili Peppers

Cannes c’est…

… débile !

Forcément… La boucle est bouclée !