C’est grâce à lui que le Carmen est devenu the place to be à Paris. Hervé Siard est le DA du magnifique bar-club boudoir (mais aussi le directeur du label Maman Records). Il a répondu à nos questions à la Villa Schweppes de Cannes.
C’est grâce à lui que le Carmen est devenu the place to be à Paris. Hervé Siard est le DA du magnifique bar-club boudoir (mais aussi le directeur du label Maman Records). Il a répondu à nos questions à la Villa Schweppes de Cannes.
La Villa Schweppes : Pouvez-vous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer ?
Hervé Siard : Tumultueuse et marquée surtout par le fait que c’est ma 1ère année en tant que DA du Carmen.
Quel a été le moment le plus fort pour vous ?
HS : Le concert des TNGHT à Manchester au Warehouse Project. C’était un de leurs tous premiers lives et c’était complètement fou ! Ils incarnent bien l’idée que je me fais de la modernité musicale.
Parlez-nous de votre programme de l’été ?
HS : Beaucoup de travail et quelques festivals : le Midi festival, le Field Day, Rock en Seine…
Que représente le Festival pour vous ?
HS : A mon échelle, c’est assez peu de cinéma (j’ai dû voir deux, trois films pas plus) et beaucoup de relations publiques, de rencontres qu’elles soient professionnelles ou juste humaines. En fait, il y a ici beaucoup des gens que tu rencontres ou avec qui tu peux bosser à Paris, mais tout est plus concentré et du coup, accessible. En plus, il y a une sorte d’énergie et d’hystérie collective qui font que les gens sont plus ouverts.
Quel est votre rapport au cinéma ?
HS : En fait, c’était ma passion d’origine, j’ai fait des études de cinéma. Mais aujourd’hui, la musique a clairement pris le pas dessus pour moi.
Qui aimeriez-vous rencontrer par hasard sur la Croisette, et que lui diriez-vous ?
HS : J’aimerais y croiser plus de musiciens moins consensuels, plus rock and roll ou underground. Des groupes comme Palma Violets, Fidlar ou Savages par exemple. Ici, musicalement on a un peu l’impression qu’on ne peut pas se permettre grand chose.
Où vous trouve-ton à 21h ?
HS : Au Sans-souci ou au Mansart.
Et à 6h ?
HS : Dans un taxi en train de rentrer chez moi.
Votre dernière nuit blanche ?
HS : Juste avant de partir à Cannes.
La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?
HS : “Ton père est un voleur, il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes seins“.
C’est quoi votre QG ?
HS : Le Carmen évidemment.
Votre Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ?
HS : Je peux pas te donner mon Top 3 des restaurants plutôt à la place ?
– Le Dauphin dans le 11ème
– L’abri dans le 10ème
– Da Mimmo, une trattoria italienne sur le boulevard Magenta.
Votre meilleur souvenir de fête ?
HS : La 1ère fois que je suis allé au festival Great Escape à Brighton, c’était magique. Plein de groupes géniaux qui donnaient des concerts dans des petits pubs. J’avais enchaîné les nuits blanches.
Votre meilleur acolyte pour sortir ?
HS : Bruno Wandel.
A quel DJ confieriez-vous vos nuits ?
HS : Maya Jane Coles.
La chanson qui vous fera lever de la banquette pour danser ?
HS : “Need U (100 %)” de Duke Dumont feat. A*M*E
Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?
HS : Tout l’album de The Nationals “Troubles will find me”.
La Nuit…
HS : … ma vie !
Propos recueillis par Monsieur B. à Cannes