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Aeroplane : “J’ai plein de sons déjà prêts en stock”

Le DJ Aeroplane a beau se plaindre de vieillir, ça ne l’empêche pas de faire la fête comme il se doit à Calvi. Après un live sur la plage de l’Octopussy vendredi dernier et à l’Annexe samedi, le producteur belge a pu un peu se reposer dimanche 7 juillet… et en profiter pour répondre aux questions de notre chroniqueur

Le DJ Aeroplane a beau se plaindre de vieillir, ça ne l’empêche pas de faire la fête comme il se doit à Calvi. Après un live sur la plage de l’Octopussy vendredi dernier et à l’Annexe samedi, le producteur belge a pu un peu se reposer dimanche 7 juillet… et en profiter pour répondre aux questions de notre chroniqueur.

La Villa Schweppes : Pouvez-vous évoquer en quelques mots l’année que vous venez de passer ?

Aeroplane : Une année de changement. Je commence à me faire vieux, du coup j’ai de nouvelles envies. Je me suis beaucoup consacré à la construction de mon studio chez moi d’où une certaine frustration. J’espère maintenant pouvoir me concentrer vraiment sur la musique elle-même. J’ai plein de trucs déjà prêts en stock.

Quel a été le moment le plus fort pour vous ?

A : Le lancement de mon label Aeropop sur lequel je peux me focaliser uniquement sur l’artistique, détaché de toutes considérations commerciales.

Quel est votre programme pour cet été ?

A : Beaucoup de dates de festivals, de tournées avec, quand même, quelques jours de vacances. Ce qui est étonnant parce que je n’ai pas trop l’habitude de prendre des vacances de toute façon et je suis déjà parti une semaine en mai à Saint-Tropez.

Comment définiriez-vous votre musique ?

A : Un mélange complexe qui aboutit toujours au même résultat. Avec en base une batterie disco lourde sur laquelle je rajoute tout ce qui me passe par la tête.

Quelles sont vos influences ?

A : Tous les grands producteurs des années 70 et 80 type ou Patrick Cowley. Pink Floyd aussi. Et plein de mecs inconnus de l’Italo Disco que tu retrouves que sur des vieilles cassettes, pour leur côté naïf.

Avec quel artiste programmé aimeriez-vous faire un boeuf chez Tao ?

A : Mayer Hawthorne. J’ai passé beaucoup de temps avec lui ces trois derniers jours et ça pourrait bien coller.

Première fois à Calvi ?

A : Non, j’ai déjà joué pour le festival il y a cinq ou six ans sur la plage de l’Octopussy. C’était déjà très bien.

La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?

A : À titre perso, je n’en ai aucune, j’y vais direct, “straight to the point”. Sinon, j’ai déjà entendu un mec demander à une fille : “Ton nom c’est Google ? Parce que tu es tout ce que je recherche”.

C’est quoi votre QG ?

A : À Bruxelles, chez moi, et plus particulièrement dans mon studio que j’ai installé dans la cave.

Votre Top 3 des lieux où faire la fête ?

A : La plage de l’Octopussy, ici, à Calvi, chez moi avec mes potes et un petit club à Sydney qui s’appelle “Icebergs” et où j’ai passé mon meilleur nouvel an.

Votre meilleur souvenir de fête ?

A : Il y a longtemps, j’ai mixé pour un “club de Maths” dans une université à Glasgow. En arrivant, je le sentais pas du tout, des gens bossaient encore avec leurs calculatrices et tout. Drôle d’ambiance. Mais, au fur et à mesure, c’est devenu complètement fou, les mecs ont fini par casser la moitié de leur local. Et je me souviens notamment d’avoir passé le remix de MGMT par Soulwax qui n’était pas encore sorti à l’époque, ça a mis tout le monde dans un état pas possible.

A quel DJ confieriez-vous vos nuits ?

A : Dimitri From Paris parce que c’est un super pote et qu’il a une culture musicale absolument bluffante.

La chanson qui vous fera lever de la banquette pour danser ?

A : “Miss you” des Rolling Stones.

Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?

A : Tout le nouvel album de Mayer Hawthorne : Wine Glass Woman.

Calvi c’est ?

A : Trop de boissons et d’alcool.

Propos recueillis par Monsieur B.