Gonzaï, l’un des rares magazines papier à vous parler de choses que vous ne connaissez vraiment pas, lance une souscription unique pour s’abonner à l’année. A l’approche de Noel, offrez(-vous) une plongée dans la culture Freaks!
A l’origine, Gonzaï est un webzine culturel, principalement musical, dans l’héritage de la presse gonzo du siècle dernier. Violemment indépendant, le site se présente et s’impose comme l’un des défricheurs des undergrounds, capable de saluer un collectif lorrain anonyme comme de contempler, fascinés, l’explosion de Moodoid. Très vite, il s’impose dans l’indiesphère aux côtés, par exemple, d’Hartzine.
Les choses prennent une taille suffisante pour que cet étrange gang décide de lancer une version papier, moins musicale, plus axée autour de personnages aussi peu fréquentables que Bobby Beausoleil, meurtrier de la Manson Family, Rupert Murdoch, magnat controversé de la presse ou Bazooka, dictateurs graphiques dans le Libé 70’s et vont jusqu’à proposer des théories complotistes sur l’explosion du rock’n’roll organisée par la CIA. Pour résumer, Gonzaï symbolise la culture des gens dérangés et dérangeants, faisant des freaks des idoles magnétiques.
Sauf pour une poignée d’initiés, la grande majorité des lecteurs ne connaissaient pas 50% du contenu d’un numéro avant de le lire, ce qui est extrêmement plaisant. Gonzaï est une aventure. Mieux : les plumes du magazine offrent des visions romantiques uniques à une galaxie d’étranges personnages et proposent de nouvelles perspectives de compréhension à propos de quelques idoles passées ou actuelles. Une fois le premier article entammé, impossible de ne pas arrêter toute activité pour dévorer une centaine de pages toutes plus inattendues les unes que les autres.
On saluera ces articles souvent de haute volée et ces immersions fascinantes dans les parcours de certains anti-héros passionnants. Une chose est sûre : à l’heure de la crise de la presse papier, Gonzaï propose une alternative hasardeuse et audacieuse, car financée directement par les lecteurs, mais pertinente. On vous conseille donc de vite vous abonner pour l’année.
Nous, c’est fait. A nos risques et périls.
