Le 27 novembre dernier, The Tattoorialist fêtait la sortie de son second bouquin au Théatre du Renard, dans le Marais. Au programme : du tatouage en live, des concerts, et du burlesque.
Les portes du Théatre du Renard ouvraient à 18h en ce vendredi 27 novembre. On y vient au compte-goutte, il est encore tôt. Le lieu, qu’on trouve tout simplement sublime, se remplit au gré des sorties de travail. Jusqu’à deux heures du matin, des animations autour du tatouages et de ses adeptes sont prévues. Entre tatouages live, concert de rock, DJ sets inspirés et show burlesque, c’est dire que le duo du Tattoorialist a fort bien fait les choses.
Rapidement, nous nous dirigeons à l’étage, pour avoir le plaisir de voir des artistes aux spécialités variées travailler. Un plaisir un poil sadique, on doit malheureusement se l’avouer. Une jeune fille qui se fait tatouer le bas du triceps grimace, on a mal pour elle, mais on est fascinés par la concentration de l’artiste qui la tatoue. Armé de sa lampe frontale et de son aiguille, il vise avec une impressionnante détermination sa cible, puis carresse de son encre aiguisée la peau de la belle. La dextérité en un motif.
Evidemment, nous ne sommes pas les seuls à assister à ce spectacle. Un nombre de curieux et de (futurs) tatoués se rejoint sur la mezzanine qui surplombe la salle principale, également pour y discuter, y boire un verre entre amis, y avaler le hot-dog rapidement acheté au niveau inférieur ou alors juste pour avoir le plaisir de rester avachis sur les banquettes et y attendre les animations, nombreuses, qui arrivent.
The Tattoorialist au Théatre du Renard
The Tattoorialist au Théatre du Renard
The Tattoorialist au Théatre du Renard
The Tattoorialist au Théatre du Renard
The Tattoorialist au Théatre du Renard
The Tattoorialist au Théatre du Renard
En y repensant, on a du vraiment s’amuser, puisque le temps est passé à la vitesse grand V. Pile 20h : la speakerine prend le micro et somme le public, alors encore un peu timide, de s’approcher. Il s’éxecute avec prudence, le show commence. Elle annonce la géniale Kiki Béguin, qui viendra titiller la salle avec son show burlesque et coquin à plusieurs reprises. Des pancartes “Calins gratuits” sont distribuées, exemples de notre guide à l’appui. Les sourires se propagent partout dans l’athmoshère tamisée de la salle du Marais.
Après un remerciement chaleureux et touchant de la part des deux organisateurs de la soirée, on a à peine le temps de constater que la salle est désormais pleine à craquer, que c’est déjà l’heure du concert de Dirty Deep. C’est sur le point de partir en vrille (dans le bon sens du terme), mais on ne le sait pas encore. La salle de théâtre va progressivement se transformer en four. Le trio envoie des riffs et des cris endiablés, interprète des morceaux qu’on situerait entre le rock traditionnel et le rockabilly, un bonheur ! Pour le coup, c’est la très bonne découverte de la soirée.
L’athmosphère continuera ensuite à se réchauffer tranquillement, à mesure que les curieux arrivent. La salle est bientôt pleine à craquer et le tirage pour la tombola se fait dans une ambiance toujours bon enfant. Très ponctuels, et une fois que les heureux gagnants ont eu leurs jolis lots, c’est l’heure où Hugo et Jean Luc Godasse commenceront à se relayer pour faire de cette soirée vernissage un événements qui redonnera vraiment au parisiens présents, l’envie de fêter la vie de la nuit dans la Ville Lumière.
Le plus de la soirée : L’athmosphère et l’ambiance de la salle donne plus que jamais envie de fêter la nuit à Paris !
Le moins de la soirée : Le Théatre du Renard est un très joli lieu, mais difficile, parfois, de circuler…
Le moment génant : devoir photographier les spinning nipples de Kiki Béguin.
La citation de la soirée : “J’espère juste que les tatoueurs n’ont pas eu de “YOLO” à tatouer.”
