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Telerama Dub Festival les 22 et 23 Novembre au 104

Aborder le Dub, c’est toujours assez compliqué. Ce genre musical est un vrai terrain miné, oscillant entre expérimentations géniales et concentré d’horreur. A l’occasion du Télérama Dub Festival au 104, on passe les gros noms aux rayons X pour que vous puissiez arriver armés pour tirer le meilleur d’un tel évènement.

Aborder le Dub, c’est toujours assez compliqué. Ce genre musical est un vrai terrain miné, oscillant entre expérimentations géniales et concentré d’horreur. A l’occasion du Télérama Dub Festival au 104, on passe les gros noms aux rayons X pour que vous puissiez arriver armés pour tirer le meilleur d’un tel événement.

Cette programmation explore la scène française du genre, ce qui accroit largement les risques de douleur et répulsion. Non pas que nous soyons anti-chauvins, mais le Reggae et le Ska hexagonal restent majoritairement des pièges coupables d’adolescence à nos yeux. On prendra ainsi des pincettes pour aborder cette affiche.

Le premier nom qui nous réjouit, c’est sans aucun doute le très bon combo Stand High Patrol, le 23 Novembre. Très électronique, ils développent des ambiances qui prennent racines dans les Soundsystems londoniens et proposent des flows bavards et audacieux. Mais loin de s’arrêter là, le crew de Pupajim tire vers d’autres références, telles la synthwave ou la musique industrielle, sans jamais tomber dans le bruit ou le crossover forcé. Tout ceci en fait un très bon groupe. Nous serons donc au premier rang, et on récupérera leur LP vinyle pour la maison.

Sur la même soirée, nous aurons l’occasion d’apprécier la collaboration entre le papi pionnier jamaïcain Lee “Scratch” Perry et le duo early électro The Orb. Trois bonnes raisons de se réjouir ? D’abord, sans les expérimentations de Perry, nous ne parlerions peut-être pas de Dub aujourd’hui, ni même de bass music. Il est l’un des principaux visionnaires qui ont torturé les bandes de studio des Reggae-man pour gonfler la structure rythmique et explorer de nouvelles ambiances. Ensuite, si l’ambient house sort de l’imagination des deux Anglais, Jimmy Cauty, moitié de The Orb a aussi été dans KLF, immense groupe acid fin 80’s début 90’s. Pour finir de vous convaincre, on vous conseille d’écouter le morceau “Golden Clouds” issu de cette collaboration, c’est magique.

Nous ne dirons rien de Dubakill, aka les horribles Danakil version Dub. Parfait répulsif que ces garçons-là ! Mais le 22, il y aura aussi Dub Colossus : On y croise un mélange audacieux entre chants féminins et d’autres éléments façon rock et afrobeat d’Afrique de l’est et des essais plus surprenants.

Ce ne sera donc pas honteux de venir pour cette première soirée, bien que ce soit réellement la seconde qui nous charme le plus. Si vous ne savez pas où vous mettez les pieds quand vous dites Dub”, on vous conseille de nous suivre plutôt le 23 Novembre. Moins de dreadlocks blondes, plus d’inventivité et de surprises. Go !