Ce samedi 17 décembre, se tenait au Paris Event Center la messe hivernale annuelle : le Weather Winter. On vous dit ce qu’on retient de ce très bon cru 2016.
C’était LA fête de fin d’année à ne pas rater. Le Weather Winter 2016 se tenait ce samedi 17 décembre au Paris Event Center. Une nuit beaucoup trop riche en anecdotes et émotions qu’on vous raconte (comme on peut) ci-dessous. Voici ce qui nous a frappés ce soir-là.
La légende Josh Wink n’a pas rigolé
Dans la série des icônes de la musique électronique, on peut, sans hésiter citer Joshua Winkelman aka Josh Wink. Arrivé sur la scène à un peu plus d’une heure du matin, derrière Russ Gabriel, l’Américain nous aura offert l’acid qu’il affectionne tant… Mais pas que ! La dernière demi-heure, le producteur made in Philadelphie passera aussi quelques-uns de ses morceaux et jouera même un morceau de Terrence Parker, genre de track qu’il joue habituellement peu. “Brice [Coudert, le directeur artistique] m’a dit qu’il pensait que j’allais jouer uniquement de l’acid house, mais j’ai finalement bien senti le fait de mettre un peu de house”, nous racontera-t-il à sa sortie de scène. Verdict ? Anja, dans le public est ravie et elle n’est pas la seule.
Quoi qu’il en soit, le fait que Wink joue ses morceaux sont le témoin que que ce dernier réfléchit sérieusement à faire un live – ce qui serait une grande première dans sa carrière. Il nous l’a confirmé plus tard dans la soirée.
Comme toujours, vous nous avez offert de drôles de pause
C’est probablement l’effet festival… À chaque fois qu’on vous demande gentiment de poser devant notre appareil photo, on vous voit vous contorsionner et vous mettre en position paon, fleur des champs, ou encore statut grecque. Résultat : merci, on a bien rigolé le lendemain, quand on a derushé nos clichés.
Sweely, le petit Niçois à suivre de près
Il est le protégé des membres de La Chinerie. Le jeune Sweely était en live juste après Josh Wink et avant Laurent Garnier. Grosse pression pour ce dernier, vous en conviendrez. Et pourtant, le Niçois nous a livré une prestation d’une heure presque parfaite. Grands rythmes house, influences à la Christopher Rau ou encore Max Graef, drums millimétrés et endiablés façon D.Ko… Le public du Hall B a été largement conquis et nous aussi. Son sens du rythme, du sampling et du live en général font de ce jeune homme un producteur à suivre de près. De très près.
Laurent Garnier : mais comment fait-il ?
C’est sur les coups de 4h qu’on croise Laurent Garnier, juste avant son set (il y avait du retard sur le programme). À l’aise, la légende française s’arrête le temps de saluer tout le monde, puis de discuter avec Josh Wink qui vient de quitter la scène. Il reprend alors les platines pendant près de 4h – bluffant tout le monde si l’on s’en réfère aux commentaires sur les internets le lendemain – puis prend la direction du Port de la Rapée, sur la péniche Concrete, pour finir en b2b avec Marcel Dettmann le dimanche jusqu’à pas d’heure. À 50 ans, on se dit que le monsieur n’a plus rien d’humain. Peut être même qu’il est un reptilien, qui sait ?