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Une soirée entre la rue des Vinaigriers et la rue Lucien Sampaix

Mercredi 5 février, nous étions conviés à l’inauguration de la galerie d’art de L’Écurie rue Lucien Sampaix. On en a profité pour visiter les bons bars du quartier. Retour en photos sur notre parcours nocturne.

Mercredi 5 février. Nous étions conviés par Patrice Meignan à inaugurer sa galerie d’art au 44 rue Lucien Sampaix. Soit dans un quartier où il ne cesse de s’organiser des fêtes et où s’ouvrent (presque) tous les mois des bars et autres take-away un peu cools. On arrive vers 19h15 Gare de L’Est. Naturellement, on se dirige vers le Boulevard Magenta, puis nous empruntons la rue des Vinaigriers. Au numéro 55, on découvre le restaurant dont nous parlait Gaëlle Constantini et le DJ LeAm. Il s’agit du “Petit Matieu”. Ce soir, Kavinsky semble avoir décidé d’y diner… On passe notre chemin et, arrivés à l’angle de la rue Lucien Sampaix, on décide de continuer vers le Canal Saint-Martin. Il est tôt et notre oeil a été attiré par une jolie devanture marron. Cette façade est celle de “L’Agence”, un beau et grand (ça change !) “bar à vin/ french tapas/ caviste”. On est tout de suite accueilli par un patron souriant qui nous sert un verre de rouge accompagné d’une petite assiette de tapas. “Il s’agit d’un Croquignol. Vous allez voir ça se boit tout seul”, nous rassure le patron. Effectivement, le nectar passera tout seul, bercé par la playlist rock du maitre des lieux. Il est presque 20h30 et les petites tartines nous ont donné faim. Ça tombe bien, deux numéros plus loin, au 39 de la rue des Vinaigriers, est ouvert depuis peu “The Sunken Chip”, un bon restaurant qui sert des Fish & Chips comme en Angleterre (et même parfois meilleurs vu certains spots londoniens). On fera un crochet par ce dernier avant de nous rendre au vernissage.

Les invités font la queue pour dire bonjour au patron des lieux, Patrice Meignan

On connaissait L’Écurie, l’agence de Patrice Meignan. On connaissait aussi son magazine Intersection dédié à la mobilité (les voitures, avions, bateaux etc.). Mais on ne se doutait pas une seconde qu’il aurait pu ouvrir une galerie d’art ! C’est pourtant dans ces locaux que cet entrepreneur bien busy a choisi d’exposer les oeuvres de Thomas Lélu, premier collaborateur de ce temple de l’art du mouvement. Ses créations en question ? Des capots de grosses cylindrées représentant des femmes nues provenant des magazines érotiques des années 70. Le plasticien nous confie : “Au début j’ai eu peur que certains et certaines surtout, ne voit là que le symbole du machisme. C’est évidemment plus subtil que ça : dans l’opposition de ces deux éléments aux références fortes – la voiture, un bien ostentatoire et synonyme de contrôle ultime et la femme nue objet de désir – j’ai cherché à montrer l’existence du rapport de force actuel entre les deux sexes et sous-entend que l’ascendant a peut être changé de main en termes sexuels, voir de pouvoir.”

En parlant de pouvoir, on profite d’une accalmie du côté de la salle pour aller interviewer le boss de L’Écurie, Patrice Meignan. Il nous reçoit dans son bureau et tout se passera assez calmement avant qu’une petite dizaine d’invités ne débarquent pour “simplement dire bonjour et faire la bise”. “J’ai l’impression que c’est mon anniversaire”, plaisante l’intéressé. Pas grave en ce qui nous concerne, nous avons eu le temps de poser toutes nos questions. Du coup, on en profite pour filer, histoire de ne pas rater le dernier métro.