“Jamais deux sans trois”, comme on dit ! Ce vendredi 28 août, l’équipe WATO organisait pour la troisième année consécutive sa soirée Underwater à la piscine Pailleron. Light show dément, nouveaux espaces : on vous raconte notre plongée dans le grand bain.
Des sosies d’Eddy Barclay (en plus jeunes) trinquent dans un bassin
“Il est loin le temps où nous organisions des petites fêtes pirate !”, s’est remémoré avec amusement Foulques Jubert ce vendredi 28 août au soir. Effectivement, fini les soirées entre copains, pour sa troisième “Underwater Party” à la Piscine Pailleron, le jeune entrepreneur et son équipe attendent des milliers de personnes et ont désormais le soutien de la maire de Paris, Anne Hidalgo.
Fidèles à l’événement depuis ses débuts, nous avons évidemment fait le déplacement dès le premier soir, histoire de voir si la bande WATO allait, cette année encore, tenir ses promesses.
20h30 devant l’entrée. On ne patiente pas une minute à la porte et au vestiaire (premier bon point). Normal en même temps, le grand bassin n’est pas encore plein (de gens, hein, pas d’eau vu que la piscine a été vidée de ses 900 000 litres d’eau). Côté platines pourtant, Anja Sugar “envoie déjà du bois” (ceci est un jeu de mot vu que le premier morceau que passe la DJ et qu’on reconnaît est celui-ci). Devant elle, se chauffent gentiment des hommes et femmes en blanc… et essentiellement en blanc. Le dresscode de ce soir impliquait “une touche de lumière”, mais le seule éclat que l’on aperçoit est celui généré par le light show. Ce dernier (une idée de Pixel Carré mise en scène par l’artiste RoM1LD) est, une fois encore, assez impressionnant : des faisceaux lumineux traversent de grosses lampes en forme de boules, tandis que chaque cabine sanitaire, en hauteur, s’éclaire en rythme avec la musique. Second bon point pour cette jolie mise en scène !
L’heure n’est pourtant pas à la contemplation, mais à la restauration. Résultat : on se dirige vers le restaurant éphémère Unik installé dans un nouvel espace prénommé “Les Bassins Ludiques”. Il s’agit en réalité d’une piscine plus petite – elle aussi vidée – où des tables ont été disposées un peu partout (70 couverts en tout). Là, quelques privilégiés (les autres devront se contenter d’un burger, hot-dog ou bagel) dinent d’un menu gastro autour d’un chandelier. Très chic. “Un jacuzzi va même être ouvert plus tard”, ajoute l’un des serveurs en noir. Très chic bis.
Sur le dancefloor glacé de la patinoire, ça danse et… ça glisse
22h30. Il fait une chaleur de dingue, direction la patinoire – et c’est une des autres nouveautés de cette année – transformée en dancefloor. Ici, il fait bien plus frais (ouf) même si Naughty J qui a succédé à Yannis Gil, passe du son très caliente (Tyga, Iggy Azalea, Nas…). Pas facile de danser, la piste a été glacée et les filles en robe et talons manquent parfois de tomber (bon, on glisse quand même bien moins que lors de la fête “Versatile On Ice” de janvier 2014).
À côté du bar, un stand à glaces (des vraies) a été installé. “Vous voulez une ice cream roll ?”, nous demande l’une des petites mains de IceRoll, nouveau venu dans la famille des foodtrucks. On se laisse convaincre et, moyennant 1 écu (la monnaie de ce soir), découvrons les étapes de réalisations du dessert : après avoir mélangé les ingrédients nécessaires pour réaliser une crème glacée au parfum de notre choix (fruits rouge, en l’occurence), le glacier étale le tout sur une plaque à -30° avec une spatule et enroule la glace comme un wrap. Joli mais cochon, surtout si on y ajoute un topping brownie ou caramel.
Dans le grand bassin Sam Karlson (aka Panda Electric Garden) a laissé sa place sur scène à CätCät qui reprend la main sur un début d'”Howling” et devant une salle désormais pleine à craquer. C’est lui qui se chargera de la fin de cette première (belle) nuit “sous la mer”. La seconde a lieu ce soir et on ne saurait trop vous conseiller de ne pas la louper pour vivre, vous aussi le “bain lumineux”, mais l’événement est déjà complet. Rendez-vous l’année prochaine, du coup ?
Le plus de la soirée : Light show incroyable, organisation carrée comme il faut : les membres du crew WATO nous ont une fois de plus prouvé qu’ils étaient des pros.
Le moins : Petite déception côté restauration : on a connu bien meilleur burger et hot-dog…
L’anecdote de la soirée : 24h avant la fête, il manquait des autorisations à la bande WATO pour organiser comme il se doit sa Pool Party. C’était sans compter l’intervention du copain avocat de Foulques Jubert. Paris n’est toujours pas la ville la plus facile pour organiser des soirées…
La rencontre de la soirée : Le dit avocat de Foulques Jubert qui n’a évidemment pas manqué ni le dîner gastro, ni la soirée.