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Rock en Seine versus Onvillanuit : premier jour!

Rock en Seine semblait être le moment idéal pour mettre une petite touche féminine dans les chroniques d’Onvillanuit. On a donc pris pour une journée la place de Monsieur B, pour déambuler dans les allées à la recherche de bon son… et de fun ! C’est donc toutes pomponnées que nous sommes arrivées devant les portes,

Rock en Seine semblait être le moment idéal pour mettre une petite touche féminine dans les chroniques d’Onvillanuit. On a donc pris pour une journée la place de Monsieur B, pour déambuler dans les allées à la recherche de bon son… et de fun !

C’est donc toutes pomponnées que nous sommes arrivées devant les portes, prêtes à en découdre avec le festival. Mais bon, avec un peu de recul, c’est peut-être lui qui était prêt à nous envoyer sur le carreau… Dès l’entrée, la sécurité avait tenté de nous confisquer notre appareil photo. Puis, c’est au tour de la grande roue qui a réveillé notre peur du vide. Deux grosses frayeurs en à peine une heure. On en tremble encore.

Heureusement que Grimes nous a remonté le moral en nous invitant à marcher sur la route que traçaient ses mélodies voluptueuses. Le public était explosif, et nous, enchantées. Tout est ensuite allé très vite. Direction le show de The Asteroids Galaxy Tour, dont la fin de set, (car oui, le temps que nous traversions le domaine de Saint Cloud, le concert était déjà terminé), a mis un peu de soleil dans les coeurs. Mais juste dans les coeurs.

Un quart d’heure plus tard c’est la pluie qui s’est mise à tomber sur le festival avec autant de rapidité qu’un Usain Bolt. Armées d’un k-way immonde et d’un parapluie avec lequel on aurait pu éborgner la moitié des gens présents, nous avons fait un petit passage éclair pour voir Beth Jeans Houghton, et partir à la rencontre de festivaliers trempés. Ils attendaient avec impatience les concert des Shins, Bloc Party, Dionysos ou Sigur Ros.

Nous avions aussi d’autres envies. Comme celle de la chaleur. Et c’est Para One, qui remplaçait Frank Ocean, qui nous l’a donné au travers d’un set légendaire. Il a fait trembler la pelouse de Saint Cloud avec un set tellement efficace qu’on a presque oublié que l’on devait vous ramener des images et des interviews. On savait néanmoins où les trouver. A la scène Pression Live, où Bromance Records a pendant trois heures donné non pas le “la” mais le “poumpoum” en matière d’électro. Hypnotisées par la acid dance de Club Cheval et la techno lugubre et langoureuse de Gesaffelstein, on a presque tout zappé, Placebo, Brodinski, C2C , Sigur Ros. On s’est juste réveillées à temps pour prendre le métro…

Dites, on n’a plus peur, on peut y retourner à Rock en Seine ?

Marine Normand