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Rock en Seine jour 1 : rencontre avec Hanni El Khatib !

Hanni El Khatib est la nouvelle révélation du rock. Distillant un son vintage, allant puiser dans les sources du rock and roll et du garage, son dernier album, Head in the Dirt, a été produit par Dan Auerbach, fidèle collaborateur des Black Keys. Rencontre avec le musicien, qui se produisait vendredi sur la scène de l’

Hanni El Khatib est la nouvelle révélation du rock. Distillant un son vintage, allant puiser dans les sources du rock and roll et du garage, son dernier album, Head in the Dirt, a été produit par Dan Auerbach, fidèle collaborateur des Black Keys. Rencontre avec le musicien, qui se produisait vendredi sur la scène de l’industrie !

La Villa Schweppes : C’est votre première fois à Rock en Seine ?

Hanni El Khatib : Oui, ma première fois. Je suis très content d’être ici. J’ai beaucoup de festivals ces dernières années, et je commence à m’y habituer. Finalement, c’est plus effrayant de jouer en club devant 30 personnes que devant une gigantesque foule !

VS : Est-ce un challenge pour vous ?

HEK : Pas vraiment : je ne suis pas vraiment inquiet : on va faire ce qu’on a l’habitude de faire normalement. C’est la même chose que jouer dans les bars, à part que la scène est plus grande et qu’il y a beaucoup plus de lumières…

VS : Il y a des artistes que vous voulez voir aujourd’hui ?

HEK : Oui, et ils sont en train de jouer juste en ce moment…(Tame Impala ) Mais bon, si je me concentre, je peux les entendre d’ici !

VS : Vous venez régulièrement à Paris : pensez-vous avec une relation spéciale avec la ville ?

HEK : Oui, je crois. J’ai beaucoup d’amis très proches qui vivent ici. A chaque fois que je viens ici, j’ai l’impression d’avoir une famille qui s’est un peu étendue. C’est comme une seconde maison. C’est un peu l’impression que me font San Francisco ou encore New York : même si je n’y vis pas, ce sont des endroits où je m’y sens comme chez moi. La seule différence, c’est que mon français craint profondément. Heureusement que mes amis français parlent couramment anglais.

VS : C’est à Paris d’ailleurs que vous avez rencontré votre producteur, Dan Auerbach.

HEK : Je l’ai en effet rencontré dans un bar que tient un de mes amis. J’étais en train de passer de la musique et on a commencé à parler, et cette conversation s’est évidemment tournée vers mes enregistrements, mon album, le studio… On est restés en contact. Il n’était pas censé produire l’album normalement, mais il s’est avéré qu’il avait du temps, et puis, surtout, que ça nous paraissait évident de travailler ensemble.

VS : Quelles sont ses influences sur votre nouvel opus ?

HEK : Je pense qu’il y a beaucoup d’influences, et qu’elles viennent de tous les musiciens. Toutes les personnes ayant participé à son élaboration ont beaucoup de talent. Quand j’apportais l’ébauche d’un morceau, tout le monde y apportait sa touche. On a aussi laissé ce qui devait arriver arriver et on l’a enregistré. Mes premiers enregistrements, je les ai fait seul à essayer à chaque fois d’améliorer chaque instrument : c’est très différent quand dorénavant on travaille en groupe.

VS : Quelles étaient vos inspirations ?

HEK : Je suis inspiré par de nombreuses choses : pas forcément par la musique, mais aussi par les villes que je traverse, par l’art… J’essaie pour ma musique de construire des personnages, pour dessiner des émotions, des sentiments.

VS : Vous avez fait la première partie de Johnny Halliday à Bercy : vous pouvez nous parler de cette expérience ?

HEK : C’était assez cool. C’est très inspirant de jouer avec cet artiste culte, qui est depuis longtemps dans l’industrie. J’ai l’habitude de jouer avec des gens que je connais, ou dont je suis proche : là, c’était tellement différent. Ça aurait été pareil que de jouer en première partie de Michael Jackson : ultra bizarre. Ça l’était d’ailleurs : les quinze premiers rangs étaient entièrement composés de sosies de Johnny. Mais il était très cool, tout comme son équipe : ça explique surement pourquoi il tient si longtemps dans le business. Tu ne peux pas être un crétin : il faut être un mec cool.

VS : Quels sont vos projets pour le futur ?

HEK : Je vais rentrer chez moi, prendre quelques semaines de congés, et repartir en tournée aux Etats-Unis. Je devrais revenir en Europe en novembre, y rester quelque chose comme six semaines, aller en Australie, et après je pense louer une maison à Mexico et y écrire un nouvel album !

Le site d’Hanni El Khatib

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