Ce jeudi 20 octobre, on a été fouler pour la première fois le dancefloor du nouveau club Salò. Et on est même rentrés indemne.
Mettons toute polémique de côté : un nouveau club ouvrait ses portes pour la première fois hier (ou plutôt un vieux club renaissait de ses cendres) et notre curiosité était suffisamment attisée pour nous rendre sur place.
Nous voici donc ce jeudi 20 octobre au soir devant le feu-Triptyque (ou feu-Social Club pour les plus jeunes d’entre vous). Il est 23h et on avoue ne pas être complètement rassuré face à la petite foule qui s’est formée devant la porte d’entrée de ce Salò. Et oui, on s’apprête quand même à pénétrer dans “l’Antinferno” après tout… Une fois la sécurité passée, nous voici donc dans le “Vestibule de l’enfer”, en l’occurrence un lieu beaucoup plus brut et sombre (les salles sont éclairées à la bougie !) que Le Social Club. “On dirait un peu le Triptyque, non ?”, s’interroge un trentenaire bien tassé. Avant d’ajouter en bas des escaliers menant au club : “Ah non, en fait, non”. La raison de ce changement d’avis ? Des écrans projetant des scènes du film de Pier Paolo Pasolini, mais aussi un immense bar dans la première salle. Bien moins “underground” qu’en 2007, il faut le reconnaître…
En fait, on se croirait plutôt dans un plus petit Nuits Fauves et pour cause : c’est la même équipe (la bande Manifesto) qui est à l’initiative du projet. Sauf que vu la taille du DJ booth, pas sûr qu’on pourra retrouver ici Carl Craig, Octave One, ou encore Kevin Saunderson comme ça sera le cas ce soir au 32 quai d’Austerlitz…Côté platines, justement, c’est le nouveau résident, Aubry de La Sale, qui est en charge de la musique ce soir.
Devant lui, le (quasi) Tout-Paris. Un bon présage ? Pas forcément comme le remarque une habituée de ce genre de soirées : “Attendons plutôt de voir si le monde sera encore au rendez-vous après l’excitation de ce week-end d’ouverture“. Rendez-vous donc le 10 novembre (jour d’ouverture officielle) et après.
En attendant, on avoue avoir été assez conquis par cette déco un peu “à l’arrache” (ça sent encore un peu le chantier) et, surtout, à l’idée de remettre les pieds dans un lieu où l’on a vécu tant de bons souvenirs. Alors certes, on ne verra certainement pas DJ Harvey au Salò (on fait référence à cette soirée), mais on devrait y faire de jolies découvertes (chaque semaine, un artiste sera invité à créer un décor visuel et sonore différent). Et puis, au pire, si vous vous ennuyez, vous pourrez toujours finir la soirée la porte à côté, au Silencio.
Pour info, Salò sera de nouveau ouvert ce soir et on y retrouvera les vogueurs de la House Of Ninja avec Teki Latex, mais aussi les DJs de la Flash Cocotte.
Le plus de la soirée : On doit reconnaître que les lieux ont du charme.
Le moins : Oubliez les toilettes, à 23h déjà c’était déjà bien l’enfer, en effet.
Les rencontres de la soirée : Des patrons de club, des photographes, des artistes… Le quasi Tout-Paris on disait !
La phrase de la soirée : “J’ai pris ma cravache”. Véridique, la preuve ci-dessous.