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Pause café avec Alb lors du festival Elektricity à Reims

Le Rémois Clément Daquin venait défendre en live son bien nommé “Come Out it’s Beautiful” ce vendredi 3 octobre 2014, sur le Parvis de la Cathédrale. Nous avons pris un café avec lui quelques heures avant son concert et voilà ce qu’il nous a raconté.

“J’ai débarqué à Reims pour mes études et puis je suis resté et c’est là que j’ai rencontré mon entourage musical”. Voilà comment Alb plante le décor à cette table de café. Depuis, il s’en est passé des choses : un premier album, Mange-Disque, puis un second, Come Out it’s Beautiful.

Un opus bien nommé qui s’avère nettement plus pop que ce que produisent ses camarades de la scène de Reims. “C’est pourtant électronique ce que je fais !”, se défend presque l’artiste avant d’ajouter : “Je suis content que vous me disiez ça parce que ce que je veux c’est bien faire des chansons pop ! Je ne fais pas d’électro, de techno ou de pop, je fais des chansons. Mais je comprends votre remarque. Sur cet album, mes arrangements et les boites à rythme ont été utilisés de manière à se fondre un peu plus que pour mon premier album plus bricolé. Il commence très pop et finit très électronique. “She Said”, le deuxième titre est popy et candide tandis que “Whispers” en fin d’opus est plus nébuleux, plus space”.

Spécial, comme ce qui nous attend ce soir ? “Je fais de plus en plus attention à la scénographie. Mon live devient de plus en plus un spectacle à part entière. D’ailleurs, je ne parle plus de concert mais de show. Ce soir ça sera aussi le cas. Tout est pensé : les entrées, les sorties, les chorégraphies… Il faudrait maintenant que je me créer un personnage, ça m’aiderait peut être à rentrer dans le truc plus facilement !” (rire). Le musicien continue plus sérieusement : “Le live c’est un peu la roulette, tous les soirs c’est différent et rien n’est gagné d’avance, rien n’est acquis. Il y a des gros festivals qui font du bien comme Rock en Seine et le Cabaret Vert où quand tu rentres sur scène les gens sont à fond et crient. À côté les petites scènes à Blois c’est autre chose !” C’est donc son truc les grandes scènes ? “Oui et non. J’adore le cadre des petites salles mais c’est vrai que la tournée à Bogota, en Australie et en Nouvelle-Zélande avec Yuksek m’a décomplexé. J’ai bien pris goût à jouer devant 20 000 personnes, c’est devenu une drogue !”

Elektricity c’est le rendez-vous des copains

Yuksek, c’est le camarade de studio et l’ami d’Alb depuis plus de dix ans. Ce dernier ne tarit pas d’éloge quand il parle du papa de Partyfine : “C’est vraiment un producteur de dingue qui m’a beaucoup appris de lui en termes de techniques d’enregistrement et de mixage”. Alb a d’autres copains dans le milieu. “J’ai fait la première partie des Shaka Ponk. Même si on est aux antipodes musicalement, j’aime beaucoup les membres du groupe et leur public qui est toujours à fond. Mes meilleurs souvenirs de concerts sont ceux où j’ai joué avant eux, au Zénith de Paris et à Hyères, par exemple”.

Pas mal non plus à domicile, pour Elektricity ce soir, non ? “Oui, carrément ! Elektricity, c’est un festival que j’ai vu naître. Tout a commencé avec une soirée dans un boui-boui, et puis une plus grosse à La Cartonnerie et enfin sur le Parvis de la Cathédrale il y a quatre ans. C’est devenu un vrai gros festival alors que pour nous c’est le rendez-vous de rentrée des copains. Un truc surtout familial et local !”

Coïncidence ou pas, c’est à ce moment précis qu’arrive sa petite fille. La petite Louise mettra un terme à cette vraie-fausse interview. Et oui, on ne fait pas le poids devant une petite blonde qui demande un câlin.