Le luxueux palace parisien Le Bristol fête cette année ses 90 printemps ! Retour sur son histoire, riche en anecdotes parfois surprenantes…
Le voyage, toujours
L’hôtel a été nommé “Bristol” en hommage au comte de Bristol, grand voyageur britannique et amoureux de luxe.
Un service aux petits oignons
Dans les années 20, le Bristol était un des premiers hôtels à proposer le “room service”. L’ensemble des hôtes y avaient accès grâce à un système de monte-plats et à la présence d’un maître d’hôtel à chaque étage.
Le luxe jusque dans les petits coins
Les lunettes des toilettes étaient à l’époque en acajou. Entre chaque client, elles étaient ôtées, nettoyées et repolies !
Un vent de fraicheur à Paris !
Le Bristol fût le premier palace à proposer à Paris un système de climatisation pour rafraîchir les salons et les parties communes.
Le secret de la chambre 106
Durant l’occupation allemande, l’architecte juif Léo Lehrman est resté caché dans la chambre 106 de l’hôtel (Le Bristol était un des rares hôtels à ne pas avoir été réquisitionné par les Allemands en raison de la présence de diplomates américains). La nuit, quand le lieu était endormi, il sortait discrètement de sa cachette afin de réaliser les plans des futurs travaux de l’hôtel comme l’ascenceur en fer forgé.
Une invention de génie
Hippolyte Jammet, le propriétaire du Bristol, a inventé le “mirophare”, un petit miroir orientable et équipé d’une ampoule afin que les hommes puissent se raser sans se couper. L’objet se vendra dans le monde entier mais ne rapportera rien à son inventeur qui avait omis de déposer un brevet !
Et que ça brille !
Depuis son ouverture, les peintures du Bristol sont rafraîchies tous les jours.
Rayure interdite
Le Bristol dispose de son propre serrurier. Celui-ci s’assure chaque jour que toutes les serrures des 188 chambres et suites sont parfaitement centrées et ne présentent aucune rayure.
Un palace jalousement gardé
Depuis son inauguration en 1925, le Bristol Paris n’a connu que deux propriétaires, la famille Jammet et depuis 1978 la famille Oetker.
Action !
La suite panoramique (d’une superficie de 320m²) a servi de décor au film de Woody Allen Minuit à Paris.
Croissants chauds, svp
Le palace a sa propre boulangerie !
Des clients extravagants…
Le Bristol répond à toutes les demandes de ses clients. Même les plus folles ! Un jour, un princesse saoudienne exigea que sa suite ne soit éclairée qu’à la bougie. Le personnel dû installer et changer une centaine de bougies par jour.
Site officiel du BristolActualité : le Bristol fête ses 90 ans et vous convie à 5 événements exceptionnels
