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La pochette surréaliste de l’album War Room Stories par Breton

Breton, collectif anglais doué réputé pour son rapport à l’image et à l’art décrypte pour nous l’étonnante pochette de son deuxième album War Room Stories. Surréaliste.

Lors de notre rencontre avec Roman Rappak, chanteur du groupe anglais Breton, nous lui avons demandé de décrypter pour nous la pochette de War Room Stories. La question est légitime étant donné l’intérêt des 5 musiciens pour l’art et le plasticisme : ces jeunes gens qui réalisent eux-mêmes leurs films, sélectionnent de nouveaux sons via leur label, ne devaient pas laisser leur pochette d’album au hasard… Et bien figurez-vous que le hasard a bien eu un rôle à jouer. N’est pas Breton qui veut.

C’est Ian (Patterson) qui gère les illustrations dans le groupe ! explique Roman Rappak. On a travaillé avec un photographe et le jeu était de prendre des objets trouvés et de composer un cadavre exquis“… Difficile de faire plus belle allusion aux acoyltes d’André Breton avec ce jeu surréaliste insolite qui consistait à créer un dessin ou un texte à plusieurs et chacun son tour, sans avoir connaissance de la contribution précédente. Un exercice qui colle parfaitement avec la façon de travailler de la formation britannique.

Roman poursuit : “On a demandé à notre photographe de s’inspirer de chaque morceaux de l’album pour sélectionner 10 objets. Mais il a mal entendu les paroles, son anglais est un peu nul… Il a pris un pistolet à eau car il pensait que je disais ‘shoot you’ dans un des morceaux alors qu’en fait non… Mais ça m’a plu que ce soit inattendu… Puis le photographe les a recouverts de liquide : ça évoque un changement de contexte, une consistance. Un papillon symbolise la renaissance, l’élégance basiquement, et de se servir d’un objet/animal/motif tellement bourré de codes pour le recouvrir d’une mixture inconnue ça bouscule un peu les choses. On étouffe le cliché”.

Une explication qui est à l’image des intentions du groupe qui dans leur travail optent volontiers pour ce que l’on pourrait appeler un ‘changement de trottoir’, un décalage nécessaire pour surprendre et créer comme l’exprime Roman Rappak dans notre entretien quand on évoque la dimension mainstream du morceau “Envy” : “L’ironie est que c’était pour nous l’acte le plus punk du monde que de sortir une chanson accessible… Le rôle d’un artiste c’est de surprendre les gens avec une idée ou un tournant. Les deux premières chansons de l’album sont choisies dans cette idée : la première chanson est pop, elle utilise l’accessibilité, la culture de masse, c’est un Andy Warhol move… Prends une image, un son connu de tous et fais-en autre chose. C’est comme Marcel Duchamp avec ses ready-mades. Ça pose la question de ‘pourquoi je n’aurai pas le droit de faire ça ?‘.

Breton est rédacteur en chef invité sur villaschweppes.com du 21 au 23 mars 2014.

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