Début 2015, sortira le premier LP de Brodinski. Et le premier single “Can’t Help Myself” indique qu’il pourrait avoir un pied dans le rap et l’autre dans le club. La meilleure décision qui soit.
Un rappeur de Chicago (SD), une voix hyper screwed, un beat de club anthem… Le premier single du premier LP de Brodinski s’est fait attendre mais le résultat lui donnait raison d’attendre le moment opportun.
Ce moment, c’est celui où Louis aurait la certitude que son album pourrait marcher sur ses deux jambes : le hip hop et la musique à danser. Et si Brodinski a par le passé montré à quel point il avait raison de revenir au peu-ra en produisant des gros braisers comme 5 Years (avec Beatking), rien n’avait chez lui embrassé de la sorte ses deux amours. Fébrile, étouffé, fougueux, chromé, bousculé par un drop club, Brodinski est en train de graver sa signature dans le marbre électronique à ranger aux côtés de ce que Rustie a pu produire pour Danny Brown, Diplo pour Flocka ou Suicideyear pour Rome Fortune.
Co-produit par Myd (un des “chinois” de Brodinski) Can’t Help Myself est autant un single qu’un cahier des charges de cet album à venir. En attendant la sortie en 2015, vous pouvez toujours vous pencher sur la compile de Bromance Homieland que ce minimix de Guillaume Berg vous tease par la lorgnette (à paraitre le 24 novembre).
