Skip to content

Cut Killer, Grand Corps Malade, Passi : fréquence rap à la Villa Schweppes

Lundi soir à la Villa Schweppes, après un après-midi ateliers et Moodoïd en live avec Paulette Magazine, c’est une soirée enflammée, dégénérée presque avec des tubes hip hop et rap confondant toutes les générations sur la piste de danse. Quelle chaleur !

Paulette nous a charmé au soleil

Le magazine Paulette, que nous retrouverons bientôt en interview sur Villa Schweppes, a fait ce lundi après-midi sa Croisette. Invitées à la Villa Schweppes, les filles – et les garçons – ont eu le droit à du son de qualité, des ateliers coiffure et maquillage au top niveau, une jolie vue dégagée sur le port de Cannes avec quelques ballons en forme de coeur pour décorer le tout. Dans une bonne ambiance joyeuse et colorée, Moodoïd est arrivé en tenue normale, jean et chemise, le regard doux et l’envie de s’amuser face à un public venu en grand nombre. Il est 16h, l’ambiance chauffe à la Villa sans se soucier de l’heure. Les membres de Moodoïd se sont finalement pailleté le visage, pour un live sensuel et aventurier. Sans fausse note ni manque de sourire, l’artiste nous a livré une véritable performance, rappelant celle d’Isaac Delusion ou de M. Son petit lancement de live, “Vous avez bien tous votre cocktail?” plaisant, l’après-midi était des plus idylliques pour un lundi qui n’a pas été passé derrière les carreaux…

Au bout du tunnel, Cut Killer

Début de soirée, après un dîner entre Para One et Cut Killer, c’est la soirée du court métrage Le Bout du Tunnel. La voix de Grand Corps Malade, toujours plus grave et forte, résonne sur toute la terrasse de la Villa. Les Marches tremblent face à ce film projeté au public, émouvant, une immersion en pleine prison, en chanson, qui raconte les 25 ans de Laurent Jacqua et sa vie des barreaux au stylo. Présent pour l’événement aussi, c’est ensemble avec Grand Corps Malade et Mehdi Idir (le réalisateur du court métrage), que les trois hommes ont salué l’initiative de ce soir.

Et vers minuit, la scène intérieure du lieu commence à bouger. Littéralement bouger, on croise Passi qui s’apprête à monter sur scène, alors que deux fans l’arrêtent pour un selfie. Il prend le micro, alors que Cut Killer, véritable star de cette nuit Schweppes, enchaîne les titres qui nous rappelent l’adolescence, les clubs, parfois les années 90… La salle est déchaînée, les bras sont levés, les filles commencent à monter sur la scène derrière le DJ international et Grand Corps Malade, qui lâche un slam aux côtés de Cut Killer. On entend Ma Benz de Lord Kossity & Suprême NTM, Seine Saint-Denis Style de NTM encore – Grand Corps Malade n’en loupe pas une parole – mais aussi la chanson culte À Propos de Tass, de Tout Simplement Noir. Cut Killer a du mal à lâcher les platines, entraînant Passi dans un chant sans fin, remuant le corps et la tête sans cesse, motivant toute la salle dans une euphorie collective.

Quelle nuit de plus à la Villa Schweppes !

Le plus de la soirée : Le côté nostalgique positif de Cut Killer qui passe plus de musiques que 5 DJs réunis dans une même soirée, impossible de résister au chant ou au déhanché endiablé.

Le moins : Il faisait chaud, très chaud ce soir…

La rencontre de la soirée : Passi, 42 ans. Cut Killer, 44 ans. Ben on veut bien grandir comme ces deux enfants du son, toujours au top niveau.

L’anecdote de la soirée : Une phrase lancée à une amie, “Toi, tu dois faire du cinéma. Ça tombe bien je suis réalisateur. De porno”.