Vendredi 24 octobre, nous avons fait un tour à la première soirée du club EKŌ dans le quartier de l’Opéra. Notre verdict ? kakkoii ! (très cool).
“Quoi de prévu pour ce soir ?”, nous demandait-on vendredi 24 octobre au soir. Notre réponse : “L’ouverture du club EKŌ par l’équipe Blank, évidemment !”. “Ça fait loin la soirée”, s’amusait alors notre inquisiteur. Effectivement, le premier résultat qui tombe sur Google quand on tape “Club EKŌ” est une adresse au… Nigéria !
C’est pourtant bien au 14 rue Saint Fiacre, du côté de l’Opéra, qu’on débarque ce vendredi soir au feu Bel’Air où l’on avait déjà assisté à la soirée Lacoste L!ve. Il est 23h30 et on est agréablement surpris de constater que l’on attendra pas une heure pour rentrer (“Venez tôt, il va y avoir du monde”, nous disait-on pourtant la veille).
À l’intérieur on ne nous avait pas menti : avec ses projections de vidéos de temples bouddhistes et de gratte-ciel, on se croirait vraiment à Tokyo ! Le PR du lieu, Julien Verry, nous explique : “Ce thème japonisant n’est pas qu’un prétexte pour nous offrir un décor qui change. Jeremie et Valentin (de l’agence Blank à l’origine du lieu, ndlr), sont des vrais passionnés du Japon et (ils y vont d’ailleurs dès qu’ils le peuvent !), ils veulent vraiment développer cette culture dans leur club !” Et faire ainsi venir des DJs japonais ? On le saura plus tard, mais la programmation à venir s’annonce, paraît-il, “très lourde !”
Notre expérience nippone commence vraiment au bar. “Qu’est ce que vous voulez boire ?”, nous demande un des barmen. Notre acolyte opte pour un “Eko Ito”, un mojito au shōchū (une boisson alcoolisée japonaise à base de riz, orge, sarrasin, patate douce et sucre brun), tandis qu’on se laisse tenter par le “Nikka Sour” qui mixe whisky Nikka, citron, sucre de canne, blanc d’oeuf, wasabi et yuzu. Risqué ? Du tout, le breuvage est une vraie tuerie !
Techno à l’étage et Britney en sous-sol
À cette heure-ci, la plupart des invités se sont calés sur l’une des banquettes Tetris©. On préfère pour notre part aller explorer les lieux. Au-delà du bar, après avoir descendu des dizaines de marches, on se retrouve devant les toilettes et le fameux karaoké (respect des traditions asiatiques oblige !). C’est là que trois garçons s’essayent à “Voyage Voyage” de Desireless. Ça change de la playlist “kaira” de L’Isolé…
Quand on remonte vers 1h du matin, la première salle s’est vidée. “Tout le monde est déjà parti”, s’inquiète une fille qui vient d’arriver ? Non, en réalité tout les invités se sont déportés sur le dancefloor installé dans une salle en contrebas. C’est là, plongés dans une presque inquiétante (ou sexy ?) lumière rouge, qu’officient les deux fondateurs du label belge Lessizmore, Jessicat et Pierre (pas DJ Pierre, soyons clairs), le résident du club Fuse à Bruxelles. Le duo a commencé à organiser des soirées au Triptyque. De toute évidence, leur recette semble encore fonctionner aujourd’hui vu que c’est une salle (sous saké) chauffée à bloc que continuera à faire danser la tête d’affiche de la soirée, la petite protégée des grandes écuries Perlon, Wolf & Lamb ou encore Cadenza, l’Allemande Maayan Nidam.
À 3h, on surprend au sous-sol deux filles en plein interprétation de “Toxic” de Britney (oui, pas la peine de mentir, on vous a grillées les filles) et on se dit qu’il est peut être temps de partir. Il paraît que le Ekō-in est, à Tokyo, un temple bouddhiste qui prêche la propagation de la bienveillance du Bouddha Amida pour tous. L’équipe Blank semble, elle, prôner surtout la bonne soirée et le bon saké.
Le plus de la soirée : Le karaoké pour patienter aux toilettes : meilleure idée du monde !
Le moins : On patiente pas mal au bar quand on commande un cocktail élaboré. C’est normal, l’équipe au bar doit encore se rôder au saké !
La rencontre de la soirée : Aurélien Delaeter, le patron du Badaboum qui a échangé sa magnifique fourrure des Ambassadeurs pour un foulard tibétain (?)
L’anecdote de la soirée : Ce soir c’était l’anniversaire de Melody, DJ du duo Ethel & Melody en charge du warm up de la soirée. HAPPY BIRTHDAY !
La phrase de la soirée : Vous savez comment on dit “À la tienne” en Japonais ? あなたのもの. Dur à caler dans un diner, hein ?