Après Calvi on the Rocks , au tour de Rock en Seine pour un été 2012 décidément placé sous le signe du dur, du lourd, du balèze. C’est les 10 piges du festival que certains présentent depuis quelques années comme LE festival de rock français (n’en déplaise aux Vieilles Charrues et aux Eurockéennes). La mine bronzée, le
Après Calvi on the Rocks , au tour de Rock en Seine pour un été 2012 décidément placé sous le signe du dur, du lourd, du balèze. C’est les 10 piges du festival que certains présentent depuis quelques années comme LE festival de rock français (n’en déplaise aux Vieilles Charrues et aux Eurockéennes). La mine bronzée, le corps et l’esprit reposé, le festivalier moyen revenant de vacances semble paré pour une nouvelle belle journée de fin d’été. Alors on replie majeur et annulaire, on tend index et auriculaire et c’est parti !
Le ciel semble cependant se tâter. Tout comme les festivaliers d’ailleurs. Quatre scènes en simultané, c’est presque trop. L’objectif est donc de laisser jouer son don naturel d’ubiquité et de se démultiplier. La basket affutée, lustrée et épargnée par la boue, car c’est le beau temps qui sera finalement de la partie.
On attaque ainsi dès 15h avec les islandais d’Of Monsters and Men qui ouvrent le bal avec brio devant un public pourtant à jeun et mal réveillé. Un petit tour chez les normands de Granville, trois garçons et une fille plein d’avenir à la pop récréative. Hyphen Hyphen constitue ensuite une des révélations du festival avec un set chargé d’électricité. On révise un peu aussi nos classiques avec Caravan Palace (très bien), dEUS (moins bien) et Noel Gallagher (sans commentaire).
Véloces comme on est, on trouve même le temps de profiter des multiples attractions proposées par l’organisation : fête foraine vintage, spectacles de cirque, grande roue, … tout y passe. Du coup, on rate quand même The Bewitched Hands, Ed Sheeran, Temper Trap ou encore Eagles of Death Metal. Ouais, quand même. A la buvette, comme dans tout bon festival qui se respecte, la “Cirrhose Cup” bat son plein. Bien placés sur la ligne de départ, on abandonne cependant la course dès les premiers virages, attirés comme des papillons de nuit par les lumières de la grande scène où commence le show des Black Keys. Les riffs cognent et la prestation brute de l’une des plus grosses têtes d’affiche du festival ne déçoit pas. Agoria met fin aux hostilités avec une touche électro bienvenue au milieu de toutes ces guitares saturées. Enfin, retour aux stands bien mérité, car dimanche, après la messe, ça continue !
Monsieur B.