Samedi 10 juin, on était quasiment à l’ouverture des portes de l’édition 2017 du festival We Love Green au Bois de Vincennes. Ce qu’on a retenu ? La claque de Damso, le festival de la bouffe, un remake de Stargate SG-1…
Oui, c’était noir de monde et oui, c’était parfois assez chiant
Vous étiez pas mal à partager votre mécontentement le dimanche 11 juin, lendemain de la première journée du festival We Love Green 2017. La raison : à partir de 16h, vous avez dû attendre 45 minutes à l’entrée puis quasiment autant pour charger votre carte cashless et, finalement, refaire la queue 15 minutes avant d’avoir une bière tout en espérant pouvoir avoir suffisamment de réseau – saturé – pour joindre votre bande de potes. Pesant. Surtout quand il fait une trentaine de degrés…
Résultat : vous avez bien squatté les coins chill
Heureusement, les organisateurs avaient prévu plusieurs coins où chiller dont d’étranges balançoires avec combinaison intégrée et des hamacs colorés qu’on a, on doit le dire, bien squattés toute la journée.
Tandis que les garçons de Parcels, eux, ont juste halluciné (17h10 -18h)
C’était donc relativement calme jusqu’à 15h. Après, ce fut le raz-de-marée humain. Et si ça en a gêné plus d’un(e), certains ont carrément apprécié cette foule en folie : les Australiens de Parcels. “C’est la première fois qu’on joue devant autant de monde !”, a déclaré non peu content Jules Crommelin, le guitariste du groupe. Parcels vous remercie.
L’hypnotisante Abra
Du côté de la scène La Clairière, on vous a découvert complètement hypnotisé(e)s par Abra. La chanteuse anglo-américaine en live a 17h30 a, en effet, bien fait monter la température jusqu’à 18h30. “Ça ne serait pas l’heure de l’apéro ?”, lance alors un garçon dans la foule. “T’es fou !”, lui répond son copain, avant d’ajouter : “Damso !”
Cela dit, c’est Damso qui a été le premier à retourner vraiment tout le monde
Et oui, sur les coups de 18h50, débarque sur scène l’un artistes les plus attendus de cette première journée : William Kalubi dit Damso. Le rappeur bruxellois n’aura pas à faire grand-chose avant de provoquer l’hystérie collective. “Faites tous le signe V !”, lance le poulain de l’écurie 92i avant que, devant lui, tous s’exécutent et lèvent les bras en choeur. Il a bien fait chaud pendant une heure…
On s’est offert un remake de Stargate SG-1
Mais le vrai coup de chaleur, on a bien cru le prendre quand on s’est retrouvés devant ce que l’on a tout de suite cru être la porte des étoiles. “Vas-y colonel O’Neill, va rejoindre la planète Abydos. Moi, Teal’c, je surveille ton sac”, plaisante un brun torse nu. Le risque valait le coup d’être pris, cette porte s’avère en fait être une sphère à travers laquelle des jets brumisent de l’eau fraîche. Parfait pour éviter l’insolation qu’on a déjà peut être chopée, avec le recul…
Au final, notre meilleure amie fut – de loin – la bouffe
Ok, We Love Green c’est des concerts, des conférences, des workshops mais aussi – et surtout – un village food à faire pâlir la rédaction du Fooding. Les ribs de The Beast, le fish and chips de Mersea, le bo bun du Petit Cambodge, les paninis de Pressing, le grilled cheese du Réfectoire, le banh me de Tender, les cakes de Loyal, le hot-dog Dad, les pizzas de Pink Flamingo, les gnocchis de La Guinguette d’Angèle, le banh bao de Le Bao, la mozza de Mozza & Co, les poptails de Lapp… Plus de 30 restaurateurs étaient présents et on doit dire qu’on a fait honneur à la cuisine de pas mal d’entre eux. On repassera pour le point régime…
Évidemment, cette sélection de moments est exhaustive. On a aussi entendu beaucoup de bien du live de Solange, MCDE, DJ Koze, Flying Lotus, Agar Agar et Richie Hawtin (sans parler de la prestation d’Anderson .Paak le lendemain). Beaucoup moins de la phase lacrymo. On attend votre propre retour de festival en commentaire !