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C’est prouvé : nous écoutons de plus en plus de tubes tristes

Les chercheurs de la Lawrence Technological University ont découvert que les paroles des tubes expriment de plus en plus les sentiments de tristesse, de colère, de dégoût et de peur. Sympa…

Voici une étude qui vient contredire les résultats obtenus par les chercheurs américains de l’université de l’Indiana, à Bloomington. Selon eux, les accords tristes seraient de moins en moins présents dans les chansons depuis le début des années 2010. Et bien ils semblent se tromper !

D’autres chercheurs de la Lawrence Technological University ont fait de nouvelles découvertes en décembre dernier. Les scientifiques ont, à l’aide du logiciel d’intelligence artificielle Tone Analyzer qui permet de “détecter et interpréter les émotions”, analysé plus de 6 000 morceaux du Billboard Hot 100 annuel (les 100 titres les plus écoutés de l’année aux États‐Unis) produits entre 1951 et 2016. Et ce qu’ils ont constaté est étonnant… D’après leurs résultats, les paroles de ces tubes expriment de plus en plus les sentiments de tristesse, de colère, de dégoût et de peur. Et cette tendance a connu un vrai pic significatif au milieu des années 1980.

Nos musicien.ne.s : tous.tes déprimé.e.s ?

Au contraire, la joie, l’ouverture et la confiance sont de moins en moins exprimées…

Après, ce n’est pas parce que les consommateurs de sons aiment et écoutent surtout des chansons tristes – qui deviennent alors des tubes – que les musiciens le sont plus pour autant. Dans ce cas, les résultats des chercheurs de l’université de l’Indiana peuvent encore avoir du sens.

Ce qu’on pense, en tout cas, c’est que Liila Taruffi et Stefan de l’université libre de Berlin, ainsi que Annemieke J. M. Van den Tol et Jane Edwards de l’université du Kent avaient peut être raison lorsqu’ils disaient que les musiques tristes nous rendaient, à long terme, paradoxalement heureux.euses.