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BIG Festival : Bienvenue sur la côte d’usure !

Deux mois après le Festival de Cannes, le chroniqueur Bertrand Chameroy a posé ses valises à Biarritz pour son premier Big Festival avec la Villa Schweppes. Debrief.

Vendredi 18 juillet, adieu Nice et ma Côte d’Azur natale, fournisseur officiel de candidats de télé-réalité depuis 15 ans, direction Biarritz pour une totale perte de repères. Sur la plage, pas de vendeur de beignets ni de platform shoes, et surtout DE L’ESPACE… Pouvoir s’allonger sans risquer de prendre la Croc’s du voisin teuton dans la tête est un vrai luxe !

Ayant démarré l’été plein de bonnes résolutions sportives, j’ai vite compris qu’elles resteraient dans la valise. Ici, les apéros démarrent très tôt pour se terminer très très tard (ou super tôt, c’est selon) comme en témoignage la mine blafarde de mon acolyte Jean-Michel Maire, barathonien de renom.
– Tu vas voir des concerts au Big ?
– Non, j’ai fini en after à 11: 30 !
À cet instant je remercie Dieu de m’avoir donné le foie, comme le chantait à peu près Ophélie Winter… Le week-end s’annonce rude !

Premier concert de cette parenthèse basque, Metronomy ou plutôt Nomy (les spécialités du Bar Jean m’ayant honteusement dragué, mon arrivée au stade Aguilera a été assez tardive, me privant de la moitié de la prestation des Anglais.) Un Brian Molko et quelques verres de rosé qui pique plus tard, l’appel du dancefloor se fait sentir. Tant pis pour la prochaine affiche, Fauve qui peut, cap sur la Big Boîte. Trajet en navette épique, mais tout aussi mélomane. 15 minutes de Marseillaise beuglée par des ados au taquet, mais également des découvertes musicales comme le très poignant “Allez, s*ce ma b**e alleeeez alleeeeez”. Très fin. La faune juvénile de la boîte enchaîne les Gin-Schweppes, danse, ne connaît pas le nom du DJ mais “c’est pas grave, on kiffe, les parents ne savent pas qu’on est là”. Vue la tête de ces mêmes fêtards le lendemain, il aurait été plus approprié de renommer la Big boîte “Bug boîte”.

Trois jours de Big Festival, ce n’est pas de tout repos, mais bien trop court.

Jour 2, les embruns sont aussi efficaces qu’un tube de Citrate de Bétaïne, on prend les mêmes et on recommence. Stromae offre un concert émouvant, drôle, efficace… bref, formidable ! (jeu de mot épuisé depuis près d’un an).
Oublié mon côté patriote, je fuis la navette et sa Marseillaise remixée pour un tuk-tuk ambiance “Pékin Express” au Pays basque, aux côtés de Patxi Garat (ex Star-Académicien) qui se lance dans des imitations de Sarkozy et Patrick Sébastien… Tremble Nicolas Canteloup ! Folle ambiance pour cette dernière soirée sur la piste, qui m’aura permis d’en apprendre plus sur mon nombril : “Ta veste flamingo est dégueulasse !”, “Tu es plus petit en vrai (fois 345).

Pour me remettre de ces révélations et de ce marathon de la fête, rien de tel qu’un bain de minuit (qui n’a de minuit que le nom…) dans l’Océan Atlantique. A peine arrivé, déjà l’heure du départ… Trois jours de Big Festival, ce n’est pas de tout repos, mais bien trop court.

Ambiance, accueil et programmation exceptionnels… Amis Biarrots, vous m’avez convaincu, j’en serai l’an prochain ! Comme dirait Arnold Schwarzenegger s’il portait des espadrilles : “I’ll be basque !”

Une chronique de Bertrand Chameroy

Le compte Twitter de Bertrand Chameroy