Avec Débrouï’art, le LC Club amorce son renouveau à Nantes

Le plus grand club de l’ouest français a fait peau neuve. L’établissement qui a jadis fait danser le Grand Ouest sur des musiques plutôt généralistes devient un espace de 3500m² qui mettra en avant les nouveaux noms techno et house d’aujourd’hui.

Ce renouveau passe par l’arrivée d’une nouvelle équipe. C’est désormais le collectif Débrouï’art qui vient épauler Philippe Clément, propriétaire du lieu.

Chargée de la programmation, de la scénographie et de leurs évolutions, la jeune équipe parisienne s’attaque ici à un challenge de taille : faire danser le pointilleux public nantais tout en restant en adéquation avec le nouvel esprit du LC Club.

La refonte d’une identité artistique

Et pour le coup, l’écurie parisienne n’a pas chômé : la programmation complète a été revue et des soirées très pointues s’y sont tenues. Le LC veut en finir avec son passé caricatural de “club généraliste”, et compte bien se placer en référence dans une ville comme Nantes, en pleine explosion artistique.

Preuve en est, le mois de mars à lui seul a pu accueillir les gros bonnets que sont par exemple Jeremy Underground ou Bambounou. Le but ici aussi, c’est de développer la scène locale, nous assure Amandine, membre du collectif Débrouï’art : “il y a énormément d’associations et de collectifs à Nantes en ce qui concerne la musique électronique. Il y a plein de gens doués et le but est aussi de les mettre en valeur, en les prenant en tant qu’artistes avant tout, et en les mettant sur les mêmes scènes que les stars du milieu. On veut aussi mettre en valeur les collectifs et c’est ce qu’on commencera à faire très bientôt.”

Le LC Club, c’est un magnifique outil de travail

Un renouveau pour Nantes et sa scène

Le collectif semble par ailleurs apprécier le challenge qui se présente devant lui : “le LC Club, c’est un magnifique outil de travail” lance par exemple Benjamin, fondateur de Débrouï’art. C’est vrai qu’avec ses 3500m², ses grands balcons et quelques salons, il y a de quoi faire. Si la décoration du lieu n’est pas encore actualisée, le collectif nous assure que c’est dans leurs papiers. Reste à voir comment le club du Hangar à Bananes continue ce changement de direction musicale. Nous restons de notre côté optimiste à ce sujet, puisque ce que concocte la jeune bande d’artisans semble largement à la hauteur du défi. Un simple coup d’oeil à la programmation que voici suffit…

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Si pour le moment, l’actualisation de ce site passe surtout par sa programmation et son identité musicale, le changement opéré à l’heure qu’il est ne s’arrêtera certainement pas ici. C’est Benjamin qui nous l’assurait d’ailleurs : “au delà de la dimension artistique au sens large, je crois que ce qui nous plait, c’est aller dans un lieu et le remodeler, d’avoir une proposition divertissante pour les gens”.

Au LC Club, de très belles nuits sont donc à prévoir, et avec elles, le renouveau d’un lieu presque légendaire pour le Grand Ouest français et ses amateurs de musiques électroniques.

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