On ne présente plus Adrien Moisson. Fondateur du festival Calvi On The Rocks et maitre de la Splendens Factory et du Rosie, le producteur et entrepreneur ouvre bientôt un nouveau club : le Blue. On en a profité pour faire un point “nuit” avec lui.
On ne présente plus Adrien Moisson. Fondateur du festival Calvi On The Rocks et maitre de La Splendens Factory et du Rosie, le producteur et entrepreneur ouvre bientôt un nouveau club : Le Blue. On en a profité pour faire un point “nuit” avec lui.
La Villa Schweppes : Quel est votre parcours ?
Adrien Moisson : J’ai été vétérinaire puis ai fait Sup de Co Paris (ESCP). J’ai intégré un label de musique pendant l’école et c’est à ce moment-là que j’ai créé un collectif d’artistes pluri disciplinaire : illustrateurs, photographes, graphistes, réalisateurs, designers, développeurs, ingénieurs de new technologies, webmasters…
Depuis, je produis des artistes et je fais de la comm’ et des événements avec Fighting Fish et La Splendens et puis je gère des lieux : La Splendens Factory, Le Rosie et, depuis peu, Le Blue.
Pourquoi aimez-vous travailler la nuit ?
AM : Parce que j’aime travailler tout le temps, de jour et de nuit, rencontrer des gens et créer de beaux projets… Je mélange toujours tout (c’est mon défaut et ma qualité essentielle).
Quel est le concept du Blue ?
AM : C’est la suite de La Splendens Factory, une brique en plus dans la rue Muller. C’est avant tout un lieu de diffusion pour les musiciens, performers et ceux qui font des nouvelles technologies (scénographie et installations)… C’est évidemment un club mais aussi un lieu de rencontres.
Avez-vous un cocktail signature au Blue ?
AM : Yes ! Il est à découvrir…
Comment avez-vous travaillé la carte et la programmation musicale ?
AM : On voulait être ouvert tous les jours, donc on s’est adapté à ce qu’on aurait aimé faire en fonction des jours de la semaine. Il y a donc du cabaret dimanche et lundi, du rock le mercredi, de l’electro les jeudis et vendredis et de la fête sans prise de tête le samedi… David Belloeil a bien assuré cette prog, je pense que ça va être beau et convivial ! Et côté accueil, Laura et son équipe seront là pour vous mettre à l’aise.
Qu’attendez-vous de la soirée d’ouverture du 11 septembre ?
AM : Plein plein plein de surprises…
Où vous trouve t-on à 21h ?
AM : Rue Muller.
Et à 6h du matin ?
AM : Ça dépend beaucoup des jours. Je peux être levé depuis une heure, en train de me coucher, ou toujours en vadrouille.
Votre dernière nuit blanche ?
AM : La semaine dernière, pour faire du son avec certains artistes de La Splendens Factory.
C’est quoi votre QG ?
AM : La Splendens Factory et la rue Muller en général, bien sûr !
Votre top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?
AM : Le Point G car c’est un lieu alternatif et très libre (ndlr, au 4 rue de l’Ourcq), le quartier de Pigalle avec , , et autres, pour aller de lieu en lieu et enfin, la rue Muller avec Le Rosie et Le Blue, pour y rencontrer des artistes et des gens créatifs…
Votre meilleur souvenir de fête ?
AM : Le festival , quand on l’a monté, il y a 11 ans, sur la place du village. Il y avait peu de monde, mais l’ambiance était super. J’étais aux anges…
Votre meilleur acolyte pour sortir ?
AM : Ma copine.
À quel(s) DJ(s) Confieriez-vous vos nuits ?
AM : À David Belloeil et ses potes.
La chanson qui vous ferait vous lever de la banquette pour danser ?
AM : En ce moment, c’est le remix du titre “One Day” d’ par Wankelmut. J’aime son côté progressif, doux-agressif.
Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?
AM : “Man O To” de Nu.
La Nuit…
AM : Je ris.