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À Berlin, certains clubs rouvrent… sans qu’on puisse y danser

Le monde de la fête reprend timidement ses droits à Berlin… Pour faire face à la crise sanitaire, certains clubs berlinois se réinventent et rouvrent les portes de leurs espaces extérieurs le weekend, en mode biergarten où l’on y sert boissons et pizzas sur fond sonore, mais avec la stricte interdiction de danser !

En Allemagne, comme dans la majorité des pays, le déconfinement n’a pas entraîné réouverture des clubs, laissant le monde de la nuit et de la fête toujours à l’arrêt. Les clubs feront vraisemblablement partie des derniers établissements à pouvoir rouvrir, vers la fin de l’année… voire 2021. Cependant, depuis le 15 mai, les restaurants, bars et biergarten allemands sont de nouveau autorisés à accueillir des clients, dans le respect des mesures imposées. Ainsi, certains établissement de la scène musicale nocturne ont rouvert leurs portes le weekend, en tant que biergarten (jardin à bière, littéralement), afin de pouvoir se maintenir à flot économiquement.

Distanciation, jauges réduites, horaires diurnes… et zéro danse !

C’est le cas du club Sisyphos. Bien que les rassemblements de fêtards sur la piste de danse y soient interdits, une ambiance de brasserie en plein air règne, pour le plus grand bonheur de ceux qui s’y aventurent depuis 2 weekends. Autre exemple : celui du Birgit & Bier. Cet établissement berlinois alternatif, à mi-chemin entre le club et le café, a décidé de rouvrir son café en plein air ainsi que sa pizzeria, appliquant évidemment les mêmes règles. Les clients sont servis à table sur un fond musical dans le respect des gestes barrières (distanciation des tables, port du masque obligatoire…). De plus, le nombre de clients est limité et les lieux sont seulement ouverts de 15h à 22h (si le temps le permet). De quoi profiter des après-midi ensoleillés de printemps qui arrivent !

D’autres clubs comme ://about blank évaluent encore la possibilité de rouvrir leurs portes en toute sécurité. Pour certains propriétaires de clubs berlinois, de telles réouvertures à jauge réduite pourraient s’avérer trop coûteuses, alors qu’ils bénéficient encore du chômage partiel et de la suspension des loyers. C’est pourquoi des lieux comme le Yaam ont ainsi décidé de rester fermés, faute de pouvoir atteindre l’équilibre financier dans le contexte actuel.