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Keith Haring retrouve Paris

Le pape du graffiti est à honoré ce printemps par une importante rétrospective qui prend place dans deux lieux : au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, bâtiment jumeau du Palais de Tokyo, et au 104. Un artiste culte qui a positionné le graffiti comme une forme d’art majeur, et réinventé le geste politique urbain.

Le pape du graffiti est honoré ce printemps par une importante rétrospective qui prend place dans deux lieux : au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, bâtiment jumeau du Palais de Tokyo, et au 104. Un artiste culte qui a positionné le graffiti comme une forme d’art majeur, et réinventé le geste politique urbain. Attention au crush.

Dessinateur, sculpteur et personnalité de la scène artistique des années 80 à New York, Keith Haring est un homme qui a marqué son époque. Fervent militant, le jeune homme dessine sur les murs du subway newyorkais, ainsi que sur les trottoirs et les murs du ‘Village’ des scénettes graphiques, autant d’épisodes d’une histoire sans fin. Moderne, Keith Haring évolue dans les cercles artistiques de la Grosse Pomme, copinant avec Andy Warhol, Madonna ou encore Jean-Michel Basquiat autre figure cruciale de l’art urbain. Les deux artistes, au destin tragique, puisqu’ils meurent tous deux prématurément, laissent un héritage intense et branché, une oeuvre puissante et graphique qui demeure d’actualité.

Dans l’exposition imaginée par Dieter Buchhart et Odile Burluraux, plus de 250 oeuvres sur toile, bâche ou photographies, ainsi qu’une quinzaine de grands formats nichés pour l’occasion au 104, c’est une prise de position artistique autant que politique qui est proposée au public parisien. Keith Haring, homme de la nuit à la part sombre, amoureux de Paris où il passera un séjour qui le mènera bien évidemment jusqu’au Palace, brille par ses prises de position autour de sujets tabous pour l’époque comme l’Apartheid ou encore l’homophobie et le danger du virus du SIDA.

Cet artiste décomplexé, inspiré par le hip hop et maniant l’humour et la dérision aussi bien que la force graphique, est à découvrir jusqu’au 18 août 2013.

Keith Haring, the political line

Jusqu’au 18 Août 2013

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

11 avenue du Président Wilson 75016 Paris

104

5 rue Curial 75019 Paris

Caroline Taret