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We Love Green, Last Day

Après la techno, le bio et l’écolo Soirée de clôture de la deuxième édition du festival écolo qui monte. On arrive quand la lumière commence à baisser. La faute à la soirée de la techno parade de la veille qui nous a scotché au lit jusqu’à 16 heures (bientôt en ligne). Deux visions du fun et de la musique qui s’affront

Après la techno, le bio et l’écolo

Soirée de clôture de la deuxième édition du festival écolo qui monte. On arrive quand la lumière commence à baisser. La faute à la soirée de la techno parade de la veille qui nous a scotché au lit jusqu’à 16 heures (bientôt en ligne). Deux visions du fun et de la musique qui s’affrontent ce week-end. Puristes électros déglinguos contre décontractés cools et écolos. Ici, la musique se joue plutôt en version économie d’énergie. Tu peux évacuer des litres de cidre bio dans des toilettes sèches, découvrir tout plein de produits 100% naturels et la scène est reliée à une série de panneaux solaires qui lui fournissent toute l’énergie nécessaire à son éclairage (classe !). Les plus sportifs peuvent même recharger leur portable en faisant quelques tours de pédales à vélo ! Un positionnement résolument vert, bien dans l’air du temps dans ce très chic parc botanique du XVIème arrondissement de Paris.

Sur scène Electric Guest, Breakbot et C2C

Côté musique, on a donc raté Herman Dune et Cody Chesnutt, on vous a déjà expliqué pourquoi et que c’était pas de notre faute. Les premiers étaient “mignons, folks et un peu mous“, tandis que le second était “classe et soul“, nous a-t-on raconté (jusqu’au bout nous ferons notre métier!). En revanche, c’est bien calés sur la pelouse, fétu de paille à la bouche, qu’on a pu assister au show d’Electric Guest. Les Californiens offrent une pop bien léchée matinée de soul mélodieuse et symphonique. Convaincant ! Les hanches du public commencent d’ailleurs à bouger. Ça ne fait que commencer car Breakbot, le dernier poulain de l’écurie Winter enchaîne. Ambiance son et lumière, grosse basse disco et sexy au programme. Le bonhomme est certes un brin statique et ne semble pas vraiment à l’aise sur scène, mais le décollage en direction de galaxies encore inconnues, reste néanmoins assuré.

Place ensuite à C2C, le quatuor, omniprésent en ce moment, a été propulsé tête d’affiche du festival à la suite de l’annulation de Charlotte Gainsbourg et Connan Mockasin. Leur set, tout en montée, pause et accélération, met le feu à toute la pelouse. Devant le risque d’incendie, on craint que l’esprit écolo de la soirée n’en prenne un coup. Mais en bons rois du green, ils se contentent d’enchaîner les morceaux avec une belle énergie communicative. Bilan carbone plus que positif. C’est dimanche soir et à peine minuit, déjà l’heure de rentrer se coucher ! On aura encore raté les journées du patrimoine cette année…

Une chronique de Monsieur B.