Voir Todd Terje et mourir

Samedi, vous avez le choix le plus difficile à faire de la planète (SI SI ON VOUS JURE). Où aller à la We Love Green (bon choix), ou aller voir le dieu du disco version 2012, Todd Terje. La science avance vraiment vite. Mais parfois, quand même, elle pourrait passer à la vitesse supérieure. Car samedi, on donnerait à

Samedi, vous avez le choix le plus difficile à faire de la planète (SI SI ON VOUS JURE). Où aller à la We Love Green (bon choix), ou aller voir le dieu du disco version 2012, Todd Terje.

La science avance vraiment vite. Mais parfois, quand même, elle pourrait passer à la vitesse supérieure. Car samedi, on donnerait à peu près tout pour pouvoir se dédoubler. On assisterait ainsi à la We Love Green et à la soirée Off the Hook du Social Club. Deux corps, ça ne semble même pas suffisant pour pouvoir zouker au maximum, tellement les soirées ont l’air énormes.

Car l’affiche Off the Hook donnerait envie de pleurer tellement c’est beau et c’est fort. Aux platines, vous trouverez ainsi Marco dos Santos, Loli Zazou, un live d’Acid Washed et Christophe Chaissol (signé chez Tricatel, si ça c’est pas un gage de qualité), mais surtout, SURTOUT,

Todd Terje.

Ce dieu norvégien, l’équivalent de Thor mais version disco, est capable d’enflammer les coeurs les plus frileux du dancefloor. Il est le seul et unique propriétaire d’un son tellement chaud et novateur, qu’il enverra vos pieds au Studio 54 pendant que votre tête savoure ce son tellement moderne que 2012 semble être à des années lumière. Voilà ce que donne Todd Terje en version écrite. On vous raconte même pas ce que ça donne en live. De l’amour pur scandé sur un beat disco, voilà ce que c’est. Annulez vos diners, plantez vos babysittings, dites non à votre rendez-vous amoureux, remettez votre soirée DVD à demain, dites à vos parents que vous êtes malade. Toutes les excuses seront bonnes pour assister à la Off the Hook ! Nous on a dit qu’on avait poney. On vous couvre si vous voulez.

Marine Normand