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Villa Schweppes fait sa soirée “Folies Tonic” au Maxim’s

Ce jeudi 16 avril, nous avons passé la nuit chez Maxim’s, non pas pour y goûter leurs fameuse crêpe Veuve joyeuse et selle d’agneau Belle Otéro, mais pour y fêter le lancement de la saison 2015 de La Villa Schweppes à Cannes, Calvi et Biarritz. Une belle soirée façon prohibition 2015 avec du hip hop, des Gin To’, des créatures fantasmagoriques et la bande de Tête d’Affiche au complet !

Ambiance Prohibition version 2015

“Schweppes vous invite à sa revue Folies Tonic”. Voici la phrase qui accompagnait l’invitation à la soirée annuelle de la Villa ce jeudi 16 avril au soir. Le matin même, on apprenait le lieu où se déroulerait la saisons 2015 de la Villa Schweppes à Cannes (Les Marches, là où se trouve la plus belle terrasse de la Croisette de l’avis de tous) et les premiers artistes programmés. Il fallait évidemment fêter ça et c’est pourquoi on s’est rendu le soir dit Chez Maxim’s, là où avaient lieu les festivités.

Il est 22h30 et, à la porte, Bak est déjà pas mal affairé. À l’entrée, une hôtesse nous tend immédiatement une liasse de billets : “Voici de quoi vous amuser !” Effectivement, ce soir, tout ou presque se monnaye : les verres, bien sûr, mais aussi les masques, les bonbons, les jeux (on découvrira aussi par la suite qu’on pourra également gagner d’autres billets). Il flotte comme un air de prohibition…

On débute notre périple au deuxième étage où se trouve le vestiaire. À côté, une première salle attire notre attention : twerk, bandana et Richie Reach, Naughty J, Cut Killer et LeAm : (Yo), ici c’est hip hop ! L’ambiance est d’autant plus étonnante que, dans la foule, Lord Kossity se mélange à la foule des filles en robes de soirée et talons hauts. Normal, le dresscode de ce soir est : “Montée des marches”, la plupart des invités sont donc sur leur 31 façon tapis rouge.

Boum avec Frédéric Beigbeder et charleston avec Mattias Mimoun

À gauche, dans un couloir, on aperçoit une porte bien gardée par un vigile : “Il s’agit du tripot. Vous tentez votre chance au black-jack et à la roulette ? C’est l’occasion de gagner d’autres billets”, nous apprend l’armoire à glace posté devant la porte de la dite salle de jeu. Rentrer est aussi l’occasion de rencontrer la “tenancière”, le “courtiers véreux”, le “dresseur de singe” et… le “tueur à gage” !

On s’en sortira plutôt bien (sans rien gagner mais en vie) et on se dirigera alors dans la salle du fond. Le nom de celle-ci ? “Sweet Sixteen” et on comprend très vite pourquoi… Ballons au plafond, pompons, stand à bonbons, pop corn et barbe à papa : on se croirait dans une boum de collégiens ! Ici, la fête vire très rapidement en joyeux bordel lorsque débarquent des cheerleaders et une véritable fanfare. Frédéric Beigbeder, alors aux platines, semble s’en amuser et cale “Come Together” des Beatles sur les musiciens. À côté de lui, un homme-panda distribue autant de billets qu’il ne reçoit de “free hugs”. “Un billet pour un câlin, c’est cadeau !”, remarque assez justement une fille avant de nous traîner un étage en dessous, dans le salon impérial du restaurant. Ici, on retrouve l’ambiance des années 20 : une charmeuse de serpent et d’autres filles vêtues de colliers de perles, boas et éventails déambulent devant Mattias Mimoun au piano. Comme à son habitude, l’artiste réinterprète des gros tubes au piano et réussi à faire danser les gens comme s’ils écoutaient de la techno (on exagère un peu). Au bar, on se laisse tenter par un Heritage Ginger Cup (de toute évidence le carton de la soirée vu qu’on retrouvera le cocktail dans pas mal de mains).

Surprise dans le fumoir…

2h. Exit les années 20 et direction maintenant le “Club” du rez-de-chaussée, histoire de ne pas rater Polo & Pan. Ces derniers, accompagnés de deux chanteuses, succèdent à dOP sur la scène. “C’est notre premier live !”, nous confiait Polo une heure avant. Et verdict alors ? Joli ! La bande a plus qu’assuré le show vêtue de chemise érotique (on vous laisse juger des motifs par vous-mêmes sur les photos). La transition est parfaite avant l’arrivée de CätCät. À côté du bar, non loin de la scène, on croise – évidemment – son manager, Edouard Rostand. Ce n’est pas de Cannes dont on parlera avec lui (ça sera bien le seul !), mais de Calvi. Des infos à venir sur la programmation de cette année ? “Vous devriez en savoir plus la semaine prochaine, a priori…”, nous répond le programmateur du festival. Voilà une autre bonne nouvelle !

On hésite à partir quand on entend prononcer le mot “fumoir” de la bouche d’une pourtant non-fumeuse. Cette dernière ajoute : “C’est étrange de dire ça mais c’est peut être l’une de mes salles préférées”. Une salle dans le fumoir ? Et oui, on n’avait pas tout de suite vu mais à côté du vestiaire, sous la véranda, Marco Dos Santos, Dju et Fabrizio mettent du son depuis le début de la soirée et pour le plus grand plaisir des fumeurs (et personnes en recherche d’un peu de fraîcheur). Une contre-soirée dans le fumoir, on tiendrait pas là le meilleur concept club de 2015 ? On aura en tout cas apprécié la dernière surprise de cette déjà très belle soirée !

Le plus de la soirée : La scénographie tropicale disco, les performers et toutes les salles et ambiances différentes : on en a pris autant plein les yeux que plein les oreilles !

Le moins : “La chaleur c’est chaud”, comme dirait Claap. Et oui, comme il y avait beaucoup de monde, on a tous bien transpiré !

La rencontre de la soirée : Vous tous… en selfie !

La phrase de la soirée :
Une fille à son ami alors que Mattias Mimoun est au piano : “Oh écoute, c’est Daft Punk !”.
La réponse du garçon : “Mais non, ce sont les Rolling Stones”.
Elle : “Ah oui, bon, c’est pareil.” NO COMMENT.