L’Angleterre est sous le coup d’un phénomène bien méconnu ici : les “legal highs”. Ces drogues légales ravagent les kids anglais et augmentent les décès dans leurs rangs. Glastonbury en tête, plusieurs festivals anglais mènent une fronde.
En 2013, l’Office National des Statistiques britannique annonçait une augmentation de 80% des décès liés au legal highs. Triste chose que ces legal highs, d’autant plus triste que le surnom de ces drogues évoquant la légalité, les populations les plus fragiles les imaginent sans risque. Trouvable à tous les coins de l’Internet, ces legal highs ou Party Pills ne sont légales que par méconnaissances des autorités quant aux produits. Ces mélanges d’herbes (souvent vendus comme énergisants) recensés l’an dernier par Le “European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction” représentent quelques 280 substances psychoactives synthétiques, inconnues des juridictions sur les drogues. En somme, 280 substances légales puisque la nocivité n’a jamais été testée.
Mais devant la recrudescence des trépas liés à ce nouvel usage, l’Association of Independent Festivals – comprenant le Bestival, Lovebox Sonisphere ou encore Glastonbury – ont bannis la vente de legal highs de leurs événements. Autre grande initiative, un “digital blackout”, écran noir restant 24h sur le site du festival et affichant le message “Don’t be in the dark about legal highs” (“ne restez pas dans le flou à propos des legal highs”). Une campagne pouvant toucher plus d’un million de personnes, menée de pair avec Angelus Foundation, créée pour traiter des problèmes liés aux legal highs.