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Track de la semaine : Liquorice d’Azealia Banks

Oubliez Jay-Z ou Missy Elliot. Le rap a un nouveau Messie, c’est une fille, et elle est prête à tout détruire sur son chemin. Welcome Azealia Banks. Il y a ceux qui sont là depuis trop longtemps avec leurs grosses chaines en or, passant l’intégralité de leur dernier opus à citer des marques de luxe sur de vieilles bouc

Oubliez Jay-Z ou Missy Elliot. Le rap a un nouveau Messie, c’est une fille, et elle est prête à tout détruire sur son chemin. Welcome Azealia Banks.

Il y a ceux qui sont là depuis trop longtemps avec leurs grosses chaines en or, passant l’intégralité de leur dernier opus à citer des marques de luxe sur de vieilles boucles piquées à de grands classiques dorénavant sabotés.

Et puis il y a ces jeunes recrues qui vous donnent des frissons dans le dos. Ils posent en trois minutes trente un flow dévastateur (et des paroles qui feraient rougir le plus provoc de vos amis) et vous fait bêtement opiner de la tête avec un sourire béat. C’est ce qu’on a fait avec le dernier titre d’Azealia Banks, Liquorice.

Dans ce dernier clip ultra léché, elle joue une Calamity Jane moderne, entièrement habillée par le styliste de Lady Gaga, Nicola Formichetti. La rappeuse semble suivre les conseils avisés de Beyoncé. Hé oui, maintenant, ce sont les filles qui commandent.

Le beat commence avec le battement d’un coeur qui ne rêve que de s’extraire de la cage thoracique pour danser. La jeune femme pose ensuite ses paroles, suivant scrupuleusement un rythme chaud comme les journées de cet été qui tardent à venir. Une mélodie eurodance surgit ensuite de nulle part, rappelant ces clips de rap fin vingtième siècle où de jeunes donzelles se dandinaient au bord de gigantesques piscines à Miami. Sauf que cette fois-ci elles ont appris à rapper.

Et ça fait très mal.

Marine Normand