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Thylacine nous embarque à bord de son “Transsiberian”

En mai dernier, William Rezé aka Thylacine est parti deux semaines en Russie à bord du célèbre train le Transsibérian. Résultat : un documentaire de son périple en 10 épisodes et un mini-album homonymes tous les deux magnifiques. On vous dit tout si vous avez manqué ça.

Il nous en parlait à La Villa Schweppes à Cannes en mai dernier. William Rezé aka le petit prodige de l’électro Thylacine est parti en Russie cet été pour un projet pour le moins excitant et original.

Ce dernier ? Un voyage de deux semaines à bord du célèbre train le Transsibérien pendant lequel l’artiste est parti composer son premier album : “Je pars avec mon matériel, tout en format réduit, avec mes micros pour enregistrer le maximum de son dans le train. L’idée est aussi d’enregistrer les gens, d’aller voir plein de monde, de les faire collaborer sur ce mini album. À chaque étape, on va faire pas mal de rencontres” (dont un chamane qui l’accueilli dans sa yourte, ndlr). Des rencontres préparées avant le départ (ou pas !) et filmées : “Une équipe vidéo va réaliser une dizaine d’épisodes sur les différentes étapes, les rencontres, les moments de créations, les galères. Ainsi on sortira, en parallèle 10 épisodes illustrés par des morceaux.

Sur ces derniers diffusés au compte-goutte pendant le mois de novembre, on y voit le jeune William lors de son périple de Moscou et Vladivostok (soit plus de 9 000 km de route !) entre paysage sibériens, escales dans les villes russes et travail de composition dans sa cabine (une démarche quasi-identique à celle de Romain Delahaye/ Molécule lors de l’enregistrement de son album 60°43′ Nord, sauf que ce dernier était parti enregistrer non pas en Russie, mais à bord d’un bateau de pêche dans l’Atlantique nord).

Et l’album homonyme dans tout ça ? Il s’agit d’un concentré de battements répétitifs de roues sur des rails, de chants locaux, et autres bruits urbains et dépaysants… à la sauce électronique, évidemment.

Quelques jours de son départ, le renard tigré de Tasmanie (l’origine du mot Thylacine) nous confiait : “Je n’ai pas envie de faire un truc expérimental planant. Je veux faire de vrais morceaux, quitte à ce que ça soit de gros tracks pop”. Avant d’ajouter : “C’est mieux quand il y a une histoire derrière. Mon but est vraiment de composer de bons morceaux”. Effectivement, des histoires il n’en manque pas dans ce Transsibérien au vu des extraits vidéos. Pas plus que les “bons morceaux”, là preuve avec l’aperçu ci-dessous :