Skip to content

Shamir : le groove du sale gosse de Las Vegas aux Transmusicales

Après l’annonce de sa présence aux Transmusicales, les médias et les spécialistes crient au gros coup : Shamir est le phénomène dancey du moment.

A 19 ans, Shamir Bailey est en train de conquérir, pas à pas, le statut de nouveau producteur phare à travers une nouvelle lecture de la musique soulful : le triangle magique pop-soul-danse est réinventé par des beats tendus, une voix androgyne et un jeu très humain. La presse ne s’y trompe pas, les pontes de la prescription outre-Atlantique répondent présents et saluent unanimement ce kid de Las Vegas.

Le grand mélange opéré dans son Nothtown EP est des plus réjouissants : capables d’aller chercher aux tréfonds des synthés acides comme de réveiller des pianos lo-fi d’outre-tombe, les morceaux impressionnent. Shamir est tellement “facile” que c’en est presque agaçant. C’est sûrement ce genre de garçon qu’il faudrait présenter aux ados d’aujourd’hui, entre accessibilité et musique intelligemment nourrie.

Comme d’habitude, ce sont les Transmusicales de Rennes qui vont rétablir une certaine forme de justice en mettant ce petit phénomène au premier plan : en effet, il jouera lors de la prestigieuse soirée de clôture, celle là même qui avait définitivement installé Acid Arab dans le coeurs de la presse, et, surtout, des festivaliers.

On a déjà hâte d’y être.