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Release Party de Kavinsky : le road movie se poursuit

Vendredi soir, c’est à L’Electric, à Paris, que Kavinsky célébrait la sortie mondiale de son premier très attendu premier album, “OutRun”. Avec une pléiade de special guests en prime : vrombissements de moteurs et d’enceintes garantis ! De l’électrique, de la mécanique et de l’électronique Non, ce n’est pas le program

Vendredi soir, c’est à L’Electric, à Paris, que Kavinsky célébrait la sortie mondiale de son premier très attendu premier album, “OutRun”. Avec une pléiade de special guests en prime : vrombissements de moteurs et d’enceintes garantis !

De l’électrique, de la mécanique et de l’électronique

Non, ce n’est pas le programme du bac technologique cette année, juste celui de la soirée. “L’Electric” tout d’abord qui n’est pas une boîte de nuit, ni une salle de concert, ni un restaurant éphémère, mais un peu tout ça à la fois. Nouveau lieu parisien qui colle parfaitement à l’atmosphère urbaine, rétro-futuriste, bien huilée et rythmée de Kavinsky. On arrive sur un parking géant calé en plein toit du hall des expositions sur lequel trône une Ferrari Testarossa customisée à la gloire de Kavinsky himself. Selon le grand adolescent aux cheveux poivre et sel, la meilleure façon d’écouter de la musique, c’est à l’intérieur de l’espace calfeutré d’un petit bolide dans lequel tu t’installes, volant dans une main, clope dans l’autre. Y a plus qu’à faire défiler la zique et rouler tout droit. A l’intérieur, la vue à 180 degrés donne sur le périphérique, avec collection complète de monuments parisiens en fond de tableau, et fait immanquablement penser aux images du générique du film “Drive”, au moment justement où le tube “Nightcall” retentissait dans toutes les salles de cinéma de la planète.

Plein de beau monde dans la salle

Du coup, tout plein de barons de la french électro sont venus faire un petit tour en amis. On a vu Gaspard de Justice, So Me d’Ed Banger ou encore les DJ’s Clara 3000 et The Toxic Avenger s’imprégnant des mélodies entraînantes et autres riffs de synthétiseurs typés 80’s. Le réalisateur Kim Chapiron est là également, sans doute sensible au côté très cinématographique de l’ambiance dans laquelle évolue notre hôte DJ. Lequel déboule enfin : flashs qui crépitent, fans se ruant sur lui … On le sent quand même beaucoup plus à l’aise une fois passé aux manettes musicales que dans ce rôle de nouvelle star de la french touch. Beats fracassants et set de pure folie devant une foule conquise par avance.

Et surtout derrière les platines

A part ça, côté line-up le maître de cérémonie avait rameuté toute une clique de copilotes émérites. Jackson dont le deuxième opus est prévu pour cette année (on s’attend à une nouvelle claque) ; STS + Bear one, figures montantes du rap US ; Mumbai Science, le jeune duo Belge qui explose ; Papalu, figure de l’ombre et pionnier incontournable du hip-hop en France, qui a déjà collaboré avec A Tribe Called Quest, Mos Def, De La Soul, Beatnuts ou encore NTM ; et enfin Prince 85, jeune producteur français en pleine ascension. En clair, on a eu droit toute la nuit à une jouissive alternance entre électro pointue et hip-hop langoureux, le tout entrecoupé de touches analogiques à tendance eigthies marquées. Un son unique, une belle carrosserie sans tâche.

Une chronique de Monsieur B.