C’est devenu une habitude : le public rock – et plus encore – se donne désormais chaque année rendez-vous début juin à Nîmes. Cette année, la programmation veut faire encore plus fort que les précédentes.
En voilà qui n’ont pas peur de la fable : apparu grenouille ambitieuse, avec une première édition invitant notamment Animal Collective, le festival This is not a love song s’est gonflé et a pris la taille d’un boeuf. A moins qu’on ne l’ait jusqu’alors trop sous-estimé. Quoi qu’il en soit, cette année, le festival tâche de monter d’un cran avec une série de headliners ambitieux.
Qui commence, d’ailleurs, par une godille électronique. Ne vous meprenez pas : si Moderat, rassemblement d’Apparat et Modeselektor, ne prêchent pas les guitares saturées ne vous attendez pas pour autant à deux heures de musique de club : leur musique électronique texturée devrait rejouir les fans de rock du festival.
Ceux-ci risquent d’ailleurs de ne pas hésiter un seul instant avant de se rendre au concert du de Primal Scream, qui fera là une apparition plus qu’attendue. Autre surprise de taille : Flying Lotus sera lui aussi de la partie. La tête de pont de Brainfeeder, connu pour “renouveler le jazz”, risque de compter pour beaucoup dans la conversion de mélomanes amateurs d’esthétiques nouvelles au festival nîmois.
Les légendes psychédéliques The Black Angels en seront aussi, au même titre que Jack Bugg ou Grandaddy, Teenage Fanclub ou les icônes 80 Echo & The Bunnymen, que les millenials connaissent sûrement grâce à une synchro marquante de “The Killing Moon” dans la série anglaise Misfits. En support, on trouve des habitués de ce type de raouts, comme Requin Chagrin ou Rocky, mais on se réjouira cependant de la présence d’Andy Shauf ou des intrépides Growlers.
This is not a love songDu 9 au 11 juin à NîmesInfos et tickets