Pour sa 10e édition, le festival BBmix à Boulogne frappe fort

Si vous vouliez des plateaux explorateurs à tomber par terre, voilà un festival qui devrait vous combler pleinement.

Après 10 ans (depuis 2005) de bons et loyaux services et dix éditions rocambolesques, si vous ne connaissez toujours pas le festival BBmix, on ne peut plus grand chose pour vous. Enfin si, justement, vous aider à vous raccrocher au dernier wagon en date, soit la merveilleuse programmation de l’édition de cette année.

Avant de l’attaquer dans les moindres détails, précisons une première chose à nos camarades parisiens : Boulogne Billancourt fait partie de ces villes privilégiées desservies par des métros dont les lignes sont chiffrées. Il n’y aura donc pas d’excuses pour les RERophobes et autres flemmards coincés dans l’enceinte du périphérique. Le Carré Bellefeuille, au sein duquel le festival a lieu, ne se situe pas très loin du métro Marcel Sambat sur la ligne 9. C’est bon, les parisiens sont attentifs ? En route !

Turzi et Will Oldham, invités de marque

La cuvée de cette année a de quoi vous réjouir à tous les niveaux. En terme de tête d’affiche, on aura la joie d’assister à un live de Turzi (en groupe) durant lequel sera révélé, pour la première fois, l’album C dans son integralité. Amateurs de musique hypnotique et aventureuse, ne ratez pas cet événement majeur du festival qui se déroulera au soir du 23 novembre. D’autant que, excusez du peu, le Versaillais sera aux côtés de Trans Am et The Intelligence. Wow!

Autre grand rendez vous, la Carte Blanche du 22 novembre offerte à l’une des figures de proue du label Drag City, Will Oldham, aka Bonnie Prince Billy. Il convie pour l’occasion deux intrigants projets, Xylouris White et Imaan : on ne ratera ce genre de découvertes sous aucun prétexte.

Les 20 et 21 lanceront le festival sur les chapeaux de roues, avec l’excellent Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp ou les monstrueux krautrockeurs de Faust devraient rester pour très longtemps dans les mémoires. Ces soirées en forme d’anniversaires sont autant de bonnes raisons de quitter enfin la capitale, si ce n’est déjà fait, le temps d’une nuit tout du moins.