Peu de temps avant la sortie de leur album Discipline, le groupe Club cheval nous a conviés ce mercredi à un concert dans les bureaux de leur maison de disque, Warner. Une fête entres copains très informelle qu’on vous raconte, du cocktail, au live tant attendu.
Un rendez-vous très informel
On commence à être familier de ces locaux Warner. La preuve : on y était en octobre dernier dans le cadre de la Release Party de Synapson. 4 mois plus tard changement d’ambiance et de genre : on a rendez-vous ce mercredi 17 février pour découvrir le nouveau live de Club cheval en vue de la sortie, le 4 mars prochain, de leur album Discipline.
Nous voici donc au devant le 118 rue du Mont Cenis dans le 18ème arrondissement sur les coups de 19h30. Pas de bol pourtant, les vigiles à l’entrée nous font patienter malgré le froid glacial. Dur. Une fois rentrés, on jubile parce qu’un serveur distribue des bières et des coupes de champagne sur fond de Leon Vynehall et surtout parce qu’on retrouve la sensation de nos doigts de pied, il faut le dire. À nos côtés, on croise pas mal de journalistes et de gens de Warner et Miala (respectivement maison de disque et agence de touring de Club cheval). Mais aussi des copains du groupe dont Boston Bun, Guillaume Berg et Ylva Falk (pour ne citer qu’eux). Résultat : alors que la salle se remplit, ça vire très vite en joyeux bordel. Collés aux murs de la grande baie vitrée du bâtiment, des lettres ballons forment le mot “Club Cheval”. Un brun dont on taira l’identité (en vrai, il s’appelle Rémi) commence à jouer avec : “Je vais garder les trois premières lettres de Club et mettre le U à la place du L, ça va être marrant” (on vous laisse deviner pourquoi). Ça commence bien…
Un mélange de genre très singulier
21h enfin. Le bar ferme et les lumières de la salle de concert s’allument (un peu, parce qu’il fait quand même très noir). On pénètre alors dans une salle jonché de ballons portant les inscriptions “Cc:” à l’effigie du groupe. Les membres de ce dernier, justement, débarquent tout de noir vêtus et équipés comme à Calvi. En première ligne de mire, on retrouve Canblaster en charge des synthés, des pianos, des mélodies … Il joue du filtre à tout va et envoie du cut off dès que bon lui semble. À sa droite, Sam Tiba a la tâche, lui, d’envoyer des samples de rap ou autre RnB tout en lâchant régulièrement quelques mots sur son vocoder. Derrière eux, plus en retrait, Panteros 666 s’occupe des drums ce qui est, on doit l’admettre, plutôt cohérent quand on connaît l’attirance du musicien pour le gabber. À ses côtés, le “technicien” Myd, derrière son synthé semi-modulaire Korg MS-20, apporte manifestement la touche technique et de composition du groupe. Ce n’est pas pour rien que Quentin (le vrai prénom de Myd) est devenu producteur de l’ombre…
Verdict ? On sent que les garçons ont bien bossé. Ils semblent aussi avoir réussi à mélanger leurs différents univers de la techno sombre aux samples hip-hop et tubesques. C’est tout à fait singulier et on comprend très bien le succès. Pourquoi succès ? Parce que Club cheval a déjà été programmé au Printemps de Bourges ou encore au Sónar de Barcelone. Et si vous voulez aussi vous faire votre propre avis, il y aura aussi une session de rattrapage mercredi 9 mars à La Gaité Lyrique. Ça vous dit ? rendez-vous ici !
Le plus de la soirée : Les 4 garçons de Club cheval semblaient appliqués, mais ça ne les a pas empêché de déconner après, une fois la scène quitté.
Le moins : On a compté : il y avait très exactement une lampe au plafond pour nous éclairer pendant le cocktail. De quoi bien se paumer…
La phrase de la soirée : “Mon copain n’a pas voulu m’accompagner parce qu’il a dit ne pas aimer le RnB”. Drôle de réduction musicale des productions du groupe…
L’anecdote de la soirée : On a découvert que les ballons pouvaient éclater juste à cause des grosses basses. Si si…