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PEREZ : le clip “Le Rôdeur” en avant-première

Après le succès de son 1er EP solo sorti il y a quelques mois, c’est PEREZ qui ouvre notre calendrier de l’Avent en nous offrant l’avant-première de son nouveau clip “Le Rôdeur”.

Noël approche et Villa Schweppes a décidé de vous gâter cette année avec son Calendrier de l’Avent. Au programme de décembre, une exclu musicale par jour !

Et c’est PEREZ qui a décidé d’ouvrir ce mois festif avec l’avant-première de son nouveau clip “Le Rôdeur”, extrait de son dernier EP éponyme. Un beau cadeau en attendant la sortie d’un nouvel EP fin janvier 2015 et un concert inratable le 29 janvier 2015 à la Gaîté Lyrique

Villa Schweppes : Avant tout, dis nous quelques mots sur ce nouveau clip…

PEREZ : Cette vidéo c’est un peu une histoire de famille. Yann qui a fait la photographie jouait avec moi dans Adam Kesher ; Loan, qui a réalisé, et Benoit, le mec qui rôde dans le clip, sont des amis très proches. L’idée c’était de faire un portrait de Benoit parce qu’on aime bien sa gueule et sa façon de se mouvoir. On a repéré quelques quartiers d’affaires et quelques ensembles architecturaux 70’s et on lui a dit : vas-y rôde. Il fait ça très bien je trouve !

VS :C’est le 3e et dernier extrait de ton 1er EP solo. Comment se passe ce nouvel aspect de ta carrière ?

PEREZ : Tout se passe bien pour l’instant, et ces 3 morceaux [les 3 titres de l’EP, ndlr] ont rendu le projet plus lisible. On a d’abord sorti quelque chose de clivant avec “Une autre fois”. L’EP, c’est une manière plus riche de montrer ce que doit ce projet à la chanson française.

VS : Justement, après l’aspect très anglo-saxon de ton groupe Adam Kesher, ce projet solo permet d’explorer une facette typiquement française de ta musique ?

PEREZ : L’idée est de m’inscrire dans une histoire musicale, qui va d’artistes 70’s assez méconnues comme Alain Kan et Jean-Pierre Massiera à des noms bien plus ancrés comme Etienne Daho [PEREZ a notamment assuré quelques premières parties de la dernière tournée, Diskonoir, d’Etienne Daho, ndlr], Alain Bashung ou Christophe. Mais je n’exclus pas non plus les influences anglo-saxonnes déjà présentes dans mes groupes précédents. “Une autre fois” faisait en quelque sorte une synthèse de tout ça. Pour l’EP, le spectre est plus large mais aussi plus défini.

VS : Après le succès d’un premier groupe, ce n’est pas compliqué de repartir sur un projet tout seul ?

PEREZ : Quand nous avons décidé d’arrêter Adam Kesher, j’ai fait le choix de repartir très vite sur un projet tout seul. On a terminé Adam Kesher avec quelque chose d’un peu lourd, c’était difficile de se remobiliser à cinq, on avait l’impression d’avoir donné le meilleur du groupe quatre ans auparavant. Un projet solo permet d’être réactif et plus libre, pas besoin d’un consensus comme au sein d’un groupe.

VS : Finalement, le fait de chanter en français est relativement nouveau pour toi. Tu ne crains d’être emporté dans un effet de mode ?

PEREZ : Il y a en tout cas un effet désinhibant très positif. A l’époque Kesher, je n’aurais jamais osé chanter en français. Il y avait très peu de groupes à l’époque qui osaient. Au-delà de ça, chanter dans ta langue maternelle offre quand même une très riche palette d’expressions. Toutes cette scène actuelle c’est très cool, porteur et les médias s’y intéressent. Au milieu de tous ces artistes, il y en a deux qui m’ont vraiment marqué : Sébastien Tellier et Arnaud Fleurent-Didier.