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Nos 5 chouchous du concours Sosh aime Les Inrocks Lab

On aime bien aller fureter dans les tremplins musicaux, particulièrement s’ils sont pertinents. Voici nos 5 chouchous du concours des Inrockuptibles.

Comausaure

Sans hésitation, notre numéro 1 à nous, c’est Comausaure. S’il n’a qu’à peine l’âge de rentrer dans les clubs, ce Clermontois sait y faire avec les synthétiseurs et les samples. Il propose ainsi le prototype d’une électro enfin apaisé entre les anciens (Rebotini, DAF, les synthés analos) et les modernes (Fakear, la witch house, la MPC éthérée). Si cette hybridation le fait encore tomber parfois dans un entre-deux malhabile, nul doute qu’il devrait sous très peu prendre en maturité et exploser. Des bookers comme Allo Floride ne devraient pas tarder à s’aligner, et le garçon sort déjà sur le label de Mr Nô. Chapeau.

MWTE

On le savait déjà : l’Est est en totale ébullition. Mais loin des (post-)punks arty qu’on a l’habitude d’y croiser, les messins de MWTE propose une électronica lumineuse qui risque d’emmener l’auditeur extrêmement loin dans son psychédélisme doux. Les morceaux sont très beaux, et ces jeunes gens ont même été remixé par le très brillant voisin qu’est Sun Glitters. Seule ombre au tableau : les concerts dans ce registre sont connus pour être extrêmement ennuyeux. On a hâte de voir ce qu’ils sauront faire pour dynamiser des prestations souvent trop figées derrière des ordinateurs.

Okay Monday

Déjà connus de nos services pour une date à La Plage de Glazart, les Okay Monday font figure de favoris sur cet exercice 2014. Pourtant, il faudra faire attention à l’overdose de sucre face à leur pop tant elle est outrageusement optimiste. Malgré tout, ce “groupe à minettes” rappelle une teenage music de film américain, ce qui devrait enchanter les non-diabétiques. Saluons au passage la voix audacieuse du chanteur, impressionnante dans ce registre.

Holy Two

Une petite guitare reverbérée piquée aux un gros synthé 80’s, un chant féminin en espagnol : La track “La Tal” propose réellement quelque chose dans le milieu ultra répétitif de l’indie pop brumeuse. Un milieu qui, depuis la galère d’Hyphen Hyphen a s’imposer sur une grosse maison de disques, semble maudit. Qui sait ? Peut être est-ce de ces jeunes Lyonnais que viendra enfin l’appréciation grand public que les médias semblent tant attendre ? Le reste des morceaux, en anglais, manquent un peu de personnalité, mais restent tout à fait prometteur.

Camp Claude

Camp Claude est sûrement l’une des rares personne à avoir réussi à reproduire et décaler avec autant de brio le son des basses de The Soft Moon vers quelque chose de profondément disco. Mais la force du projet ne s’arrête pas là : la production ultra synth pop est mêlée à des guitares rugueuses, et le résultat est particulièrement intriguant. La seule track disponible pour le moment, “Trap”, laisse naturellement un goût de trop peu, mais les professionnels ont déjà bondi, et l’artiste semble déjà bien accompagnée. Solide, au moins.