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Les trois inratables des Francofolies

Dans tout le dédale musical des Francos, il est parfois délicat de trouver chanson à son pied. Comme nous connaissons TOUT, de haut de notre goût infaillible nous vous servons de boussole.

Natas Love You, bijouterie pop

Dans la branche la plus internationale des Franco, on trouve Natas Love You. Cette ronde autour du globe, fait se tenir la main à l’Amérique, la France et la Finlande, et détient cette particularité de s’être un jour formé au Luxembourg (ça arrive). Dans le genre, leur pop transporte mêmement pas mal de bagages, on croise chez eux des grosses têtes et du beau linge : Metronomy, Beatles, MGMT, Kings Of Convenience, en somme tout ce qui se donne la peine de tailler sa mélodie comme un bijou. Après les singles de rigueurs, quelques collaborations sur l’album de Jackson and his Computer Band, un premier album “The Eighth Continent” produit par Chris Zane (Passion Pit, Holy Ghost !) devrait paraitre en octobre (chez 3eme Bureau).

Natas Love You joue le 12 juillet à 17h au Théâtre Verdière de La Coursive ainsi que le 13 juillet au Casino Le Diane’s à 21h30.

Kadebostany, beat sauvage

Arrêt en Suisse cette fois-ci avec Kadebostany. Derrière ces visuels rigides et sa charte esthétique très militaire se trouve un pays imaginaire, le Kadebostan, nom d’après le producteur helvète pilotant le projet. A sa proue, Amina, chanteuse animale donnant aux lives leur singularité et leur puissance. Musicalement, le Kadebostan est un pays (imaginé) indépendant, carrefour de tout et terre refuge pour chaque musique qui souhaitera y loger. Néanmoins on notera qu’au Kadebostan on penche particulièrement pour la fanfare balkanique revue à l’ère électronique ou sous l’angle hip hop. Côté CV, leur vidéo peut dépasser le million de vues, et en Grèce ils ont coiffé Rihanna au poteau dans les charts. Intrigant n’est-ce pas ?

Kadebostany joue le 12 juillet à 22h au Village Francofous sur la scène Not Ze Francos

Blind Digital Citizen, Bashung chez M83

Parmi ce qu’il y a de mieux à piocher aux Francos, BDC est clairement le haut du panier. Racée, chromée, massive et stellaire la musique de Blind Digital Citizen, a dû sillonner les plaines abstraites de l’électronique avant de trouver sa bonne hauteur. Se trouver dans la new wave, le prog, les hauteurs alpines, M83, The Horrors, l’acousmatique période Jean Michel Jarre et même Bashung. Oui, même Bashung, les Blind Digital Citizen sont de cette académie très française qui chante sans honte sa langue maternelle. Ceux qui les connurent en live n’en tarissent pas d’éloges, vous vous en voudriez de les rater.

Blind Digital Citizen joue le 12 juillet à 22h au Village Francofous sur la scène Not Ze Francos

Le site des Francofolies de La Rochelle