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Les 10 ans de Dimuschi au YOYO

Vendredi 10 janvier, l’équipe des soirées Dimuschi célébrait au YOYO ses dix années d’existence en compagnie de Saschienne, Remote, Okain… et de ses fidèles depuis 2004. Retour sur cette soirée de doyens.

Dix ans ! Voilà maintenant dix ans que Dimuschi, le projet de Laurent Baylet et Patrick Bamberger existe. Depuis 2004, le collectif investit des lieux incroyables pour y organiser de mythiques soirées secrètes. Chacune de ces fêtes (la quatorzième a eu lieu le vendredi 30 août dernier) a été incroyable, proposant toujours un line up fabuleux et des performances visuelles surprenantes. Alors forcément, quand l’équipe Dimuschi a annoncé fêter ses dix années d’existence au YOYO, on a tout de suite su qu’il allait y faire un tour.

Direction donc le Palais de Tokyo vendredi 10 janvier. La soirée est censée débuter à 23h mais les portes n’ouvriront que trente minutes plus tard. Quand on passe enfin le contrôle de sécurité, notre photographe Cédric est, lui, déjà rentré depuis un moment : “Je connais bien l’équipe, j’ai même un peu travaillé avec eux… il y a dix ans !” Dix ans ?! On comprend mieux pourquoi les gens que l’on croise depuis notre entrée semblent un peu plus âgés que la clientèle qu’on a l’habitude de rencontrer en soirée.

Sur les écrans, ambiance Alien et test de Rorschach

À 23h30, la salle du club est presque vide et, du coup, on a un peu l’impression d’avoir le YOYO pour nous tout seuls. Royal. D’autant plus que le set de Dorian Grey s’accorde parfaitement à cette ambiance un peu planante. Son premier fan se trouve devant la scène. Il s’agit de François Pochez, le frère de Fabien Pochez, le “gardien de la cabane du Nüba”. Il nous glisse l’oeil un peu pétillant : “Je suis venu tôt pour écouter mon pote Dorian Grey mais aussi pour voir Saschienne. Tu vas voir, c’est sublime”. En attendant, on doit surtout commencer à faire quelques portraits d’invités et on a raison de se presser parce que la salle se remplit à une vitesse incroyable. Pire, dès 1h, on peine déjà à circuler dans la fosse. C’est à ce moment que le fameux duo allemand que tout le monde attend, Saschienne, débarque sur scène. Les deux “feront le job” comme on dit et on passera une heure ou presque les yeux rivés vers les platines. Mais aussi vers l’écran derrière qui projette une succession d’images un peu étranges façon test de Rorschach. Presque flippant… On ne restera malgré tout pas pour l’examen psychologique complet, seulement pour le début du set de Remote. On ratera donc celui d’Okain, censé prendre le relais derrière les platines à 4h mais sans sans regret : On n’a plus l’âge pour les nuits blanches… Du moins pas tous les soirs.

Le plus de la soirée : Le line up : une succession de sets bien planants.

Le moins : Un VJing de Poborsk finalement pas aussi original qu’attendu.

La rencontre de la soirée : François Pochez, hypnotisé : “Ecoute ce Grand Cru de Saschienne. Magnifique.”

L’exploit de la soirée : Avoir réussi à convaincre Dorian Grey de faire un selfie sur scène, à la fin de son set. C’est beau, non ?

La phrase de la soirée : Une jeune fille renseignée : “Tu sais que selfie a été élu “Mot de l’Année 2013″ par le célèbre dictionnaire britannique Oxford”. On en apprend tous les jours/ soirs.